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Mgr Ndiaye salue "la grande contribution" de Doudou Ndiaye Rose au dialogue islamo-chrétien
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Mgr
© Autre presse par DR
Mgr Benjamin Ndiaye, nouvel archevêque de Dakar




L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye a salué ‘’la grande contribution’’ de Doudou Ndiaye Rose au dialogue islamo-chrétien au Sénégal, rappelant sa collaboration avec le maître de chorale, feu Julien Jouga.

’’Je salue également sa grande contribution au dialogue islamo chrétien à travers son amitié et sa collaboration avec Julien Jouga dont il a accompagné la chorale et favorisé le rayonnement’’, a déclaré Mgr Ndiaye dans un communiqué publié par l’Office diocésain de l’information et de la communication (OFICOM).


Né à Dakar en 1930, le tambour-major Doudou Ndiaye Rose est décédé mercredi à Dakar des suites d’un malaise.

’’Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand sénégalais qui a porté la culture sénégalaise à travers le monde en bon ambassadeur’’, a déclaré l’archevêque de Dakar à l’annonce du décès du célèbre percussionniste.

Dans son communiqué, l’archevêque ajoute : ‘’Nous espérons qu’auprès de Dieu, Doudou Ndiaye Rose continuera à nous donner des émotions culturelles’’.

A propos de Julien Jouga, décédé en 2000, Doudou Ndiaye Rose déclarait : ‘’ Julien Jouga était l’un de mes meilleurs amis. On a cheminé ensemble pendant 35 ans. Je l’ai rencontré grâce au président Senghor. Ce dernier voulait qu’on africanise la chorale en intégrant des chants profanes et des chants religieux’’.

‘’J’ai beaucoup voyagé avec lui. Ensemble, on est allé en pèlerinage à Rome ou encore voir la Sainte Bernadette. On est allé dans beaucoup de lieux chrétiens mais il a toujours respecté nos différences confessionnelles’’, ajoutait-il.

’’Partout où on allait, il s’assurait toujours qu’on ne me servait pas du porc ou de repas préparés avec de l’alcool. Il était quelqu’un de correct, d’honnête et de sincère. Il ne mentait jamais. Il me disait toujours la vérité. A chaque fois qu’on prononce son nom devant moi, je ressens un grand vide", disait-il.
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