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Lamine Diack a porté un rude coup à l’Afropessimisme
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Lamine
© aDakar.com par DF
Lamine Diack, président de l`IAAF, décoré par le Chef de L`Etat Macky Sall
Le 16 Avril 2014- La réunion du Conseil exécutif de l’Association internationale des fédérations d`athlétisme (Iaaf) s’est achevée mardi à Dakar. Le séjour dans la capitale sénégalaise a été le prétexte pour le président de la République pour élever Lamine Diack au grade de Commandeur de l’Ordre national du Lion alors que huit de ses collaborateurs ont été élevés aux grades d’Officiers et de Chevaliers de l’Ordre national du Lion. En retour, le Conseil a décerné à Macky Sall, l’Ordre du Mérite d’Or de l’Iaaf « au nom de la famille de l’athlétisme ».




Lamine Diack, qui va passer le relais au Britannique Sebastien Coe élu ce mercredi à la présidence de la Fédération internationale d’athlétisme à Pékin, a porté un rude coup à l’afro-pessimisme en portant l’athlétisme à un niveau insoupçonné, ont commenté des dirigeants et observateurs de la discipline sur le continent africain.

‘’Sur Lamine Diack qui va quitter la présidence de l’IAAF, c’est un double sentiment de fierté et de déception’’, a expliqué le Gambien Dudu Joof, trésorier général de la Confédération africaine d’athlétisme.

Fierté pour ce qu’il a réussi à la tête de l’IAAF et qui tord le cou à toutes les supputations et rehausse l’image du dirigeant africain, a expliqué le président de la Fédération gambienne d’athlétisme. Selon lui, avec Diack, ‘’le monde a vu qu’un dirigeant africain peut réussir aussi bien que les autres’’.

‘’Sous sa présidence, l’athlétisme mondial a progressé comme jamais auparavant et il a définitivement mis fin au doute entourant les dirigeants africains’’, a estimé le dirigeant gambien.

Applaudissant le passage de Lamine Diack à la présidence de l’IAAF (1999-2015), l’ancien président de la Fédération ougandaise d’athlétisme, Daniel Tamweisgir veut retenir la mondialisation de la pratique de la première discipline olympique.

Mais il rappelle aussi ’’l’érection des centres de développement qui ont permis à la discipline de faire de grands pas sur notre continent’’.

Les journalistes Fekrour Kidane (Ethiopie) et la Kenyane Evelyn Watta abondent dans le même sens, en parlant d’une plus grande pratique de la discipline et de la tenue sur le continent de grandes compétitions.

‘’Il y a une grande démocratisation de la pratique de la discipline’’, a dit la Kényane, par ailleurs secrétaire générale de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS). Elle salue l’érection des centres de développements qui ont permis de faire émerger de nouveaux talents.

Si elle a salué le passage du président Diack à la présidence de l’IAAF, elle a en revanche regretté que la succession n’ait pas été préparée.

‘’Et on n’est pas prêt de voir un dirigeant africain à la présidence de l’IAAF’’, a-t-elle dit avec une pointe de déception. D’après elle, il faudrait attendre peut-être plus d’un siècle pour voir un dirigeant africain à la tête d’une fédération sportive mondiale.

L’Ethiopien Fekrour Kidane,, qui a salué Lamine Diack qu’il a présenté parmi les plus grands dirigeants sportifs du monde, appelle les dirigeants à apprendre à former la relève.

‘’Ce qui s’est passé ce matin (mercredi) prouve qu’on n’a pas préparé cette succession’’, a-t-il regretté.
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