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Vente de parapluies: Un business qui tourne à plein régime
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le commerce des parapluies tourne à plein régime à Dakar, à la faveur de l’intensification des pluies observée ces derniers temps, avec, cerise sur le gâteau, la canicule qui vient encore doper un peu plus les ventes.

Il en est ainsi au marché Sandaga où, aux dires des marchands ambulants, cette activité marche à merveille.

D’ailleurs, on s’en fait vite l’idée en cette journée pluvieuse de mardi, au rond point de ce grand marché du centre ville dakarois, notamment. Ici, de quelque côté que l’on se tourne, les parapluies sont visibles partout.

De tailles et de couleurs différentes, ils sont tenus à bout de bras par des vendeurs à la sauvette qui les exhibent avec enthousiasme, en se faufilent entre les véhicules et les passants. Autant dire qu’il y en a pour tous les goûts.

Vêtu d’une chemise violette et d’un pantalon noir, Mame Mor Guèye, 35 ans, s’active dans cette activité.

‘’C’est une activité temporaire, c’est juste une manière de se faire un peu d’argent durant l’hivernage’’, commence-t-il par expliquer.

Selon lui, c’est une activité qui nourrit son homme. Il explique qu’il peut vendre 5 ou 15 parapluies par jour.

Il indique que les parapluies leur sont cédés à 800 francs CFA l’unité, pour ensuite être revendus à 1500 francs.

Les parapluies venant du Maroc sont plus chers. Achetés à 1500 francs CFA l’unité, ils sont revendus à 2500 francs CFA et parfois même à 3000 francs CFA, dit-il.

‘’La vente de parapluies est une activité qui génère de l’argent en cette période d’hivernage’’, se réjouit Samba Meissa Coulibaly, un vendeur âgé de 34 ans.

Il se targue de vendre jusqu’a 25 parapluies par jour. Il dit s’adonner à cette activité juste le temps de l’hivernage, avant de reprendre le commerce de chaussures et de fournitures scolaires, sa principale activité.

Marchand ambulant lui aussi, Abdou Fall, ne cache pas non plus sa satisfaction. ‘’La vente de parapluies marche bien’’, déclare-il, disant miser sur des produits de qualité moyenne qu’il peut écouler rapidement, en raison de leurs prix abordables.
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