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Passe d’armes entre le procureur et le juge Diouf: Aïda Ndiongue ‘’trouble’’ l’AG de l’UMS
Publié le mardi 11 aout 2015  |  Enquête Plus
Aïda
© Autre presse par DR
Aïda Ndiongue, ex-sénatrice




L’affaire Aïda Ndiongue hante la magistrature. La preuve, elle a été à l’origine de la prise d’armes entre le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye et le juge El Hadj Amadou Diouf, celui-là même qui avait relaxé l’ex-sénatrice libérale et ses coprévenus. Ces derniers ont passé près de deux ans en prison pour détournement de deniers publics. L’ex-président de la troisième Chambre correctionnelle ne semble toujours pas digérer le communiqué du parquet qui jugeait sa décision ‘’troublante et illégale’’. A cet effet, le président Diouf, nous dit-on, a demandé des explications. Surpris, Serigne Bassirou Guèye qui ne s’était pas inscrit sur la liste des orateurs a pris la parole pour se défendre. A en croire nos sources, le chef du parquet a soutenu que le communiqué n’émane pas du parquet et que c’est à Saly où il était en séminaire qu’il a été informé de l’existence du communiqué.

Le PR ne s’est pas limité là, d’après nos sources ; il a révélé à l’assistance que lorsqu’il s’est entretenu avec le juge qui est son camarade de promotion, celui-ci l’a déchargé. Puisqu’il lui a fait croire qu’il savait qu’il n’était pas l’auteur du communiqué. ‘’Si je ne dis pas la vérité, venez prendre le micro pour me démentir’’, aurait lancé Serigne Bass en substance. Alors pour éviter que les choses ne débordent, le Procureur général ainsi que le Premier-président de la Cour d’appel, Demba Kandji, sont intervenus.

En sapeur-pompier, ce dernier a, selon nos sources, déploré l’incident, soutenant que c’était même gênant d’en parler d’autant que l’affaire (Aida Ndiongue) est pendante devant la Cour d’appel. Le président sortant de l’UMS s’est inscrit dans la même logique, arguant qu’il s’agit d’une parenthèse déjà fermée, non sans préciser que si l’UMS avait fait un communiqué à l’époque pour fustiger le PR, c’est à cause du refus de ce dernier de le faire. Mais au sortir de leur conclave, rien n’indique que les magistrats ont bien lavé leur linge sale en famille.
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