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Audience «précipitée» de la Cour suprême : Pour Bibo, c’est du pipo
Publié le lundi 10 aout 2015  |  Le Quotidien
Conseil
© aDakar.com par DF
Conseil constitutionnel : prestation de serment d`un nouveau membre de la CENA
Le Conseil constitutionnel a tenu ce matin à la salle d`audience de la Cour suprême, une audience solennelle au cours de laquelle il a recueilli le serment de Saliou Sarr. M. Sarr, administrateur civil de classe exceptionnelle, est un nouveau membre de la Commission électorale nationale autonome (CENA)




Après la défense de Karim Wade hier, c’est celle de Bibo Bourgi et Pape Mamadou Pouye qui a fait face à la presse hier. Les avocats des deux complices de Karim Wade se désolent du déroulement de l’audience de la Cour suprême qui s’est faite dans la «précipitation».

Le refus de la Cour suprême de surseoir à statuer sur le pourvoi en cassation de Bibo Bourgi et Mamadou Pouye est «manifestement prématuré», selon les avocats de ces deux complices présumés de Karim Wade. En conférence de presse hier, au lendemain de celle de la défense de Karim Wade, Me Baboucar Cissé et Cie estiment que la Cour a suivi un «calendrier politique» au lieu de respecter le «calendrier judiciaire». En effet, leur demande de renvoi et de sursis à statuer, au motif que la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada ne s’est pas encore prononcée sur leur recours, a été rejetée. Pour Me Baboucar Cissé, «le premier point qui a été abordé par les avocats de Karim Wade au début de l’audience a été la récusation d’un des magistrats notamment Amadou Bal. Ils ont estimé qu’il ne pouvait pas siéger dans cette juridiction pour avoir été directeur de cabinet du ministre Aminata Touré qu’il a même suivi à la Primature et parce qu’il a eu aussi à piloter le dossier à distance». Les conseils de Bibo Bourgi ont indiqué d’ailleurs n’avoir pas été informés de l’audience du jeudi devant la Cour suprême qui a été décidée, selon eux, dans la «précipitation». «C’est le 29 juillet au matin que nous avons appris par le biais de la presse que ces affaires étaient inscrites au rôle du 6 août», souligne Me Cissé. Pour lui, «dans l’esprit de l’Etat du Sénégal, il y avait un délai de 2 mois pour répondre au recours déposé par les demandeurs au pourvoi, mais le 4 août on reçoit les mémoires en réponse d’une quarantaine de pages pour une audience prévue pour deux jours après».
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