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Démarrage hier du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) : Des candidats trouvent les sujets abordables
Publié le mercredi 29 juillet 2015  |  Le Quotidien




Les examens du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré hier sur l’ensemble du territoire national. Au lycée Blaise Diagne et aux Cours Anne Marie Javouhey de Dakar, les candidats trouvent les épreuves du premier jour abordables.

Les candidats au Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) se sont penchés hier sur les épreuves d’examen de fin d’année. Au lycée Blaise Diagne, dans la cours de l’école, les élèves, regroupés par petits groupes d’amis, échangent sur les épreuves. Sac au dos, taille moyenne, une copie à la main gauche, Adja Mariatou Diouf est la première candidate à avoir terminé la dictée et le texte suivi de questions.

Confiante, l’élève du Cem Ab­doulaye Mathurin Diop se confie à propos du démarrage des examens en ces termes : «Les épreuves du premier jour sont abordables. Ce matin (hier), nous avons fait une dissertation sur l’immigration, dictée et texte suivi de questions. La dictée, nous l’avons faite en composition et je suis confiante, parce que je me suis bien préparée. A part les Sciences de la vie et de la terre (Svt), nous avons fait toutes les matières en classe.»
Vers 10h 30, les élèves ont regagné les salles de classe. Rares sont les personnes qui traînent dans les couloirs. Ici, c’est le calme plat. Les candidats cogitent sur les épreuves. Sortis des salles de classe vers 12h 30, ils prennent les escaliers qui mènent à la cours. Celle-ci s’anime. Ousseynou Diouf et ses camarades, assis sur un banc, ont les sujets en tête.
Sac en bandoulière, M. Diouf livre ses impressions sous un air optimiste : «Les premières épreuves ne sont pas difficiles à traiter. Pour le moment, je suis confiant. Les surveillants sont exigeants, ils nous surveillent de très près.» Toutefois, le jeune nourrit des inquiétudes. Il renseigne : «Mon soucis est lié aux mathématiques, à l’histoire et à la géographie, de même que les Sciences de la vie et de la terre (Svt) que nous n’avons pas eu la chance de tout voir en classe.»
Aux Cours Anne Marie Javou­hey, le constat est le même. Les candidats considèrent que les épreuves sont accessibles. Selon Mme Louise Dièye Ndiaye, chef du centre, les trois jurys de ce centre comptent 630 candidats. A ses yeux, toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement des examens au niveau de cet établissement.

Amadou Makhtar Ndiaye, directeur des Examens et concours
«Il y a eu 7 000 candidats de plus par rapport à l’année dernière»
Le directeur des Examens et concours a effectué une visite au niveau des centres d’examen de Blaise Diagne et des Cours Anne Marie Javouhey. A cette occasion, Amadou Makhtar Ndiaye, qui se dit satisfait du déroulement des examens, a lancé un appel à la vigilance pour «qu’on ne puisse pas connaître de surprises désagréables». «Et nous avons pris toutes les dispositions nécessaires. Les examens ont toujours étaient sensibles. Il y a eu 7 000 candidats de plus par rapport à l’année dernière où nous étions à 195 mille 945. Aujourd’hui, nous sommes à 203 mille 060 candidats dont la majorité est constituée de 106 mille filles», détaille M. Ndiaye qui considère que c’est un défi relevé.
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