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Coups et blessures volontaires ayant entraîné une amputation : Oumar Matel Kâ écope de 15 ans de travaux forcés
Publié le mercredi 29 juillet 2015  |  Le Quotidien
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© Autre presse
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La Cour criminelle de Diourbel a condamné Oumar Kâ dit Oumar Matel à une peine d’emprisonnement de 15 ans de travaux forcés et alloué en guise de dommages et intérêts à la partie civile 20 millions de francs Cfa. Il a un délai de 15 jours pour faire appel, selon la Cour.

L’accusé a été reconnu coupable des coups et blessures volontaires ayant entraîné l’amputation de la main droite de sa femme Aïssata Kâ, âgée de 36 ans. Les faits se sont déroulés le 7 juin 2009 à Touba. Tout est parti d’une banale dispute entre l’épouse et son mari.
Oumar Matel Kâ a assené des coups à son fils adoptif Sidy Kâ, ce qui n’a pas été du goût de Aïssata Kâ, la mère du garçon, parce que les coups avaient occasionné des blessures sanguinolentes sur l’enfant. C’est sur ces entrefaites qu’interviendra l’irréparable. Oumar Matel Kâ avec une cruauté inouïe, armé d’un coupe-coupe, va asséner à sa femme des coups sur la main droite jusqu’à ce qu’une amputation s’ensuive.
Aïssata Kâ, par ailleurs cousine de l’accusé, va sortir de cette horreur avec 90 jours d’incapacité temporaire de travail d’après le Certificat médical délivré par Dr Cheikh Diouf de l’hôpital Matla­boul Fawzény le 15 juin 2009. C’est avec le bras amputé qu’elle s’est présentée à la Cour pour réclamer justice et des dommages et intérêts de 20 millions de francs Cfa.
En détails, Aïssata Kâ est revenue sur les faits qui ont entraîné son amputation parce que, dira-t-elle, elle voulait divorcer avec son mari après neuf années de ménage. A la barre, l’accusé qui avait pris la poudre d’escampette, après son acte avant d’être arrêté le 25 février 2013, s’est confondu en excuses et regretté son geste mis sous le compte de Satan.
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