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Lamine Diack, président IAAF: "Ma succession, ma carrière, mes relations, la politique, mes échecs ..."
Publié le samedi 25 juillet 2015  |  Sud Quotidien
Lamine
© aDakar.com par DF
Lamine Diack, président de l`IAAF, décoré par le Chef de L`Etat Macky Sall
Le 16 Avril 2014- La réunion du Conseil exécutif de l’Association internationale des fédérations d`athlétisme (Iaaf) s’est achevée mardi à Dakar. Le séjour dans la capitale sénégalaise a été le prétexte pour le président de la République pour élever Lamine Diack au grade de Commandeur de l’Ordre national du Lion alors que huit de ses collaborateurs ont été élevés aux grades d’Officiers et de Chevaliers de l’Ordre national du Lion. En retour, le Conseil a décerné à Macky Sall, l’Ordre du Mérite d’Or de l’Iaaf « au nom de la famille de l’athlétisme ».




Il se distingue non seulement par son dévouement au service du sport, mais aussi par sa voix ... une voix forte, expérimentée et directe. Une voix de Leader Africain, une voix qui a suscité des émotions variées quand les intérêts du sport sont en jeu. Même en quittant son fauteuil à la tête du numéro un des sports olympiques, il demeure fidèle aux valeurs qui ont renforcé la culture du sport et de l'humanité. Il est facile de célébrer Lamine Diack, le footballeur exceptionnel, qui a laissé ses empreintes dans le monde du sport, de Paris à Dakar, puis à l'échelle mondiale. Mais il est difficile d'ignorer le jardin verdoyant et épanouissant de l'athlétisme, jardin qu’il a cultivé en tant que Président de l'IAAF.
Aujourd'hui, il nous ouvre un récit qu’il sera difficile de fermer et attaque des sujets que beaucoup évitent d’aborder en profondeur. De sa politique simple mais complexe de bâtir un consensus sur les questions qui touchent la créativité et le déploiement de nouveaux chapitres dans le leadership sportif, c’est un régal de s’entretenir avec Lamine Diack. Vraiment à l’aise avec ces questions qui engagent trois milieux du sport, Sud Online vous donne un aperçu de l'univers d'un titan du sport, au crépuscule de sa carrière, comme détaillé dans cette interview exclusive accordée à l’Association Internationale de la Presse Sportive (Aips).

Question: Vous ne faisiez pas seulement du saut en hauteur mais vous avez auss iété un bon footballeur et plus tard Directeur Technique National de football ?

Lamine Diack : A 16 ans, j’étais très chétif, je pesais 44kgs, avec ça vous pouvez facilement imaginer que j’étais largement en dessous de la norme pour le football ou pour les sports de terrain.
A l’école, durant les cours d’éducation physique et sportive, j’ai principalement pratiqué l’athlétisme, en combinant le saut en hauteur, le saut en longueur, le lancer de poids et une discipline appelée le grimper, qui était un mélange intéressant de gymnastique. J’étais bon en saut en longueur et en saut en hauteur, mais mauvais en lancer de poids et grimper. Le sport que j’aimais le plus était le football. J’étais un bon footballeur : à 12 ans, je jouais comme milieu de terrain. J’ai joué au football de 1958 à1962, et j’ai eu à marquer beaucoup de buts, et je fus aussi un bon joueur de volleyball.

Avez-vous joué aussi au football en club?

Oui, mon club était le FOYER FRANCE SENEGAL. J’ai été joueur, puis entraîneur de l’équipe entre 1964 et 1968, avant d’en être le manager en 1969. En 1968, j’ai passé le relais à un de mes bons collègues qui était alors entraîneur en Guinée. Il est venu au Sénégal pour occuper le poste d’entraîneur pendant que je m’occupais d'autres aspects de la gestion de l’équipe.
Je n’ai jamais appris le métier d’entraineur, c’est juste qu’à l’époque où j’étais joueur, j’étais très curieux d’apprendre profondément tous les aspects du jeu. Le football est un sport collectif dont le principal objectif est de construire une équipe avec de bons joueurs ayant de bonnes compétences pratiques. J’ai eu beaucoup de succès au cours de ces années, en tant que joueur et ensuite comme entraîneur. Et je pense que si j’avais eu le soutien nécessaire, nous aurions conduit l'équipe nationale à la Coupe du Monde. Nous avons cependant réussi à envoyer certains de nos joueurs dans des clubs européens à l’époque.
J'ai été le Directeur Technique National et Manager de l'équipe des «Lions de la Téranga» de 1966 à 1969. J’allais travailler le matin et je passais mon temps libre, de 19 heures à 20 heures, aux entrainements et le week-end au stade pour superviser l'équipe.

En 1962, quand il y avait ce grand bras de fer entre les athlètes sénégalais et certains administrateurs, en avez-vous fait partie ?

En ce temps, les Sénégalais aimaient beaucoup l'athlétisme, mais il y avait des problèmes de gestion au sein de la fédération locale. Ainsi, durant les championnats d'Afrique en 1962, les athlètes décidèrent de soulever un mouvement de protestation, dont le Président Senghor eut écho. A l’époque, je dirigeais un club d’athlétisme. Une grosse bagarre éclata entre les athlètes et les officiels, ce qui valut aux athlètes une suspension de deux ans.
Peu de temps après, en 1963, nous avons tenu une assemblée générale pendant laquelle nous avons fait lever la suspension des athlètes et j’ai été élu Secrétaire Général de la Fédération Nationale d’athlétisme.

Quelle était votre mission en tant que Secrétaire Général?

Je devais préparer la première équipe d’athlètes sénégalais pour les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964. Les athlètes avaient un très bon niveau et de très bons entraîneurs également et nous étions très bien préparés pour ça.Mais en 1964, en pleine préparation, la France a proposé à nos athlètes des bourses afin qu’ils aillent s’entraîner à Boulouris, pas loin de Monaco, pendant 6 mois. Mais la condition était qu’ils devaient y aller seuls, sans leurs entraîneurs, ce qui me semblait être une plaisanterie de mauvais goût !
Je suis allé me plaindre auprès du Ministre des Sports de l’époque, qui a tenté de me persuader d’accepter ce fait. Quand j’étais athlète, j’ai toujours eu un entraîneur avec moi. Pourquoi devait-il en être autrement cette fois-ci?
Après avoir rencontré le ministre qui maintenait sa décision et qui confirmait que l’équipe allait voyager seule sans les entraîneurs, je me suis rapproché de mes collègues de la Fédération pour démissionner de mon poste de Secrétaire Général. Je me suis alors concentré sur le football et sur mon travail d’inspecteur des impôts.
J’avais été Secrétaire Général de la Fédération d’Athlétisme pendant un an. Je suis revenu plus tard en 1974 comme Président. Au cours de la même année, j’ai été élu président du club de football FOYER FRANCE SENEGAL devenu par la suite « ASC DIARAAF », que j’ai servi de 1974 à 1978, et de 1994 à 2005.

Comment faisiez-vous pour combiner votre poste de fonctionnaire de l’Etat avec votre carrière sportive grandissante ?

J’ai été Inspecteur des impôts et des domaines de l'Etat Sénégalais pendant huit ans, à partir de 1961. A la même époque, j'occupais également le poste de Directeur Technique National de l'équipe nationale de football du Sénégal, ce qui signifiait que je devais travailler comme entraîneur de 17h30 à 20h00, ainsi que les weekends.
J’ai arrêté d’exercer comme inspecteur des impôts quand je suis devenu Commissaire Général au Sport puis Secrétaire d'Etat en charge de la Jeunesse et du Sport en 1970, et par la suite Secrétaire d'Etat en charge de la Promotion Humaine. Après cela j’ai servi en tant que Conservateur de la Propriété Foncière. Mais le pic de ma carrière au Sénégal a eu lieu en 1978.Alors que j’étais encore Conservateur, je suis devenu Maire de Dakar, puis Député, et par la suite Premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale. Le dernier poste que j’ai occupé au niveau national était celui de Président du Conseil d'Administration de la Société Nationale des Eaux du Sénégal pendant sept ans, à partir de 1995.
Mes différentes activités politiques ne m’ont pas empêché d’être actif dans le monde du sport.
J’ai été élu Président de la Confédération Africaine d'Athlétisme Amateur en Janvier 1973 à Lagos, au Nigeria, bien qu’étant très impliqué dans l'administration du football. Peu de temps après, je suis devenu un membre du Comité Exécutif du Conseil Supérieur du Sport en Afrique, tout en étant le Ministre des Sports du Sénégal. En fait, je suis devenu membre d'un certain nombre de conseils d'administration allant du Conseil suprême à la Confédération des Sports africains.
En 1985, je suis devenu Président du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal.

Était-ce lorsque vous avez quitté la scène politique au Sénégal?

En 1993, lors des élections, ma maison a été incendiée- on n'a jamais su qui l’a fait. Je crois qu'il s’agissait de membres de mon parti, le Parti Socialiste.
Elle a été incendiée alors que ma famille s’y trouvait, et elle s’est échappée à travers les conduits d’aération et les fenêtres. Heureusement qu’il n’y a pas eu de blessé. C’est là que je me suis dit: «tu as maintenant 60 ans, il est temps d’arrêter la politique». En plus, j’avais aussi perdu aux élections du parti, donc il était vraiment temps de partir.

Comment êtes-vous entré à l'IAAF et comment cela a été pris par la classe politique sénégalaise ?

Le premier congrès de l'IAAF auquel j'ai assisté, c’était à Rome en 1974, et je me souviens qu’il était difficile alors de parler ou de se faire entendre. J’étais assis avec la délégation nationale sénégalaise parce que le Congrès ne reconnaissait pas la Confédération Africaine que je dirigeais. Mais plus tard, Montréal a été décisif car c’est lors de ce congrès que j’ai été élu et quelques modifications majeures ont été apportées quant à la composition de notre Bureau.
J’étais le Vice-Président qui avait enregistré le plus de voix en sa faveur avec 300 voix tandis que le second obtenait 270 voix. Je suis devenu Premier Vice-Président en 1995.
L’Afrique du Sud a été bannie à Montréal et deux ans plus tard, en 1978, la Chine a été admise comme fédération affiliée indépendante de l'IAAF.
Nous avons créé la Coupe du Monde en 1977 à Düsseldorf et organisé indépendamment des compétitions en tant que IAAF. Avant 1977, nous avions une seule compétition avant les Jeux Olympiques qui était les Championnats du Monde, hormis la marche, la course et le cross-country. En 1982, nous avons changé les règles pour permettre aux athlètes de gagner des primes lors des courses et événements internationaux. 1984 a été l'année où nous avons commencé le programme de marketing après la signature de l’accord IAAF/ISL en 1983.

En 1999, vous avez été élu Président de l’IAAF, mais vous êtes aussi resté Président de la Confédération Africaine. Comment avez-vous pu gérer les deux instances simultanément ?

En Afrique, il y a toujours eu des consensus. Au cours de mon mandat, nous n’avons jamais eu d’élections et je me suis toujours assuré que toutes les nations d'athlétisme étaient représentées au sein du Comité de la Confédération. Mais comme je me préparais à passer le témoin, il était clair que le consensus allait échouer car nous avions des dirigeants de l’Afrique occidentale, orientale et centrale désireux de me succéder. Après avoir discuté jusque tard dans la nuit, avec chacun des candidats, j’ai compris que le consensus avait échoué : ils insistaient pour recourir au vote. J’ai cependant clairement porté mon choix sur Malboum Kalkaba parce qu'il parle bien anglais et français, et a bien travaillé pour l'Afrique. Il est aussi originaire du Commonwealth et président de Comité National Olympique : il pouvait donc être un bon leader. Il a également une solide expérience sportive. Comme vous le savez, ils n’ont pas tenu compte de mes suggestions et ont insisté pour aller au vote, et Kalkaba a finalement gagné.
Ce sont les mêmes modalités que j’ai tenté d instaurer au sein du Conseil Exécutif de l'IAAF. Ma nomination en 1999 comme Président de l'IAAF a été faite par consensus et acclamation de la majorité. Prendre le relais de l’italien Primo Nebiolo a été un moment fort, mais comme je l'ai expliqué c’était un périple qui m’a fait faire le tour de l'administration du sport.

Et maintenant je sais qu'il est temps de passer le relais.

La présidence de l'IAAF sera certainement de retour en Europe et pour la première fois nous allons avoir des élections pour le poste. Que pensez-vous des deux candidats, Seb Coe et Serguei Bubka?
Eh bien un consensus ne peut pas fonctionner cette fois ci car ils ont tous deux déjà déclaré leur désir d’accéder au poste ... Je ne sais pas. Mais ils sont tous deux mes choix. En 2006, j’ai rencontré ceux de ma génération qui siégeaient au Conseil, je leur ai dit que je partirais en 2015 et que je pensais que nous avions besoin d'une nouvelle génération de dirigeants, parce que la plupart étaient mes compagnons d’âge. Je leur ai dit que Seb Coe et Serguei Bubka étaient tous les deux de grands champions, avaient été dans le Conseil assez longtemps et étaient bien impliqués dans l'Association comme Vice-Présidents. Donc pour l'instant, ils sont tous les deux mes choix et je suis attentivement leurs campagnes. Si plus tard, je dois décider d’en soutenir un, j’annoncerai le choix que j’ai porté sur celui que je pense être le meilleur des deux et je dirai pourquoi.

Il y a beaucoup d'intérêt sur la vice-présidence de l'IAAF, avec beaucoup de prétendants ...

Ils sont assez nombreux. Je pense qu'il serait bon d'avoir un représentant pour chaque continent. L'Afrique ne peut avoir deux représentants. Kalkaba et Kiplagat (Isaiah) doivent s’entendre. Je vais essayer de leur parler, mais ils doivent s'asseoir et trouver un accord. Kalkaba est déjà un représentant du Conseil de l'IAAF alors peut-être qu’il peut se dire: «Je vais appuyer Kiplagat pour la vice-présidence».S’ils veulent être deux à se présenter, un seul d'entre eux sera élu parce que les autres continents et même l'Afrique ne votera pas pour deux Africains. Si Kalkaba décide d'aller de l'avant et qu’il réussisse dans l'intérêt de l'Afrique, il est préférable qu'il trouve un successeur. Mais de toute façon, cela est un problème que l’Afrique doit résoudre. Je n’interviendrai que si je suis sollicité.

En tant que Président sortant, quelles sont vos plus grandes réalisations ?

Je pense que je serais fier de la situation financière de la Fédération parce que dans chaque situation, nous ne pouvons pas atteindre tous nos objectifs. Durant mon mandat, l’IAAF et son partenaire marketing Dentsu ont réalisé plus d'un milliard de dollars de recettes de télévision et sponsors. En 2015, les réserves financières seront entre 65 et 67 millions de dollars. Je pense que c’est une grande réussite et j'ai eu beaucoup de succès pendant tout ce temps. J’ai essayé d’universaliser l'athlétisme et maintenant l'athlétisme est partout.
Je souhaitais amener les Championnats du Monde en Afrique. Même si ça n'a jamais été une priorité, nous sommes parvenus à augmenter le soutien financier que les continents et les fédérations reçoivent.
L'IAAF avait l'habitude d'avoir six meetings européens avec quelques athlètes qui participaient chaque année. Maintenant, nous avons une ligue de 14 meetings répartis sur trois continents.
Les athlètes vivent mieux maintenant et parviennent à gagner de l'argent grâce à l'athlétisme.
Nous avons également un programme anti-dopage très solide. L'IAAF a, pendant des décennies, sanctionné des athlètes pour un maximum de quatre ans pour violations des règles antidopage. En 1993, l'IAAF a suspendu John Ngugi pour avoir refusé de subir un test anti-dopage. C’était il ya 22 ans! Nous avions notre propre panel d'arbitrage en place. Maintenant, nous avons même été plus loin et avons créé un programme de passeport biologique qui suit le profil sanguin d'un athlète sur des années afin de traquer des signes de dopage. Cela va prendre des années et c’est également une entreprise coûteuse. Nous mettons en place les moyens nécessaires pour établir suffisamment de preuves qui interdiraient à un athlète qui triche la pratique de notre sport.
Je pense que la Fédération Internationale d'Athlétisme a été parmi les premiers à se soucier d'avoir un sport propre, peu de temps l’introduction de l'argent dans le sport. Nous avons été la première fédération à mettre en place un programme anti-dopage et médical complet et bien financé, avec des règles très claires, des manuels sur le dopage et des contrôles à la fois en compétition et hors compétition. En 2014, nous avions 3600 cas de tests anti-dopage avec 120 cas positifs, mais personne ne parle jamais des 2900 cas négatifs. C’est un combat dans lequel le Comité Olympique, l’AMA et les gouvernements ont tous un rôle àjouer. Nous devons poursuivre la lutte contre la tricherie et c’est une bonne chose qu'il y ait maintenant des organismes nationaux de lutte contre le dopage dans les grandes nations d’athlétisme. Ce qu’il faut c’est aider le Kenya et l'Ethiopie à mettre en place des centres comme l’ont fait la Jamaïque et les Etats-Unis. Je pense qu’il est tout à fait absurde de dire que 99% des athlètes russes sont dopés. Nous avons eu les championnats du monde en 2013 et les Jeux olympiques d'hiver là-bas l'an dernier à Sotchi, et durant ces deux événements, les athlètes russes ont été exceptionnels, et vous voulez dire que toutes ces performances ont été du leurre? Lors des récents championnats d'Europe à Prague et des Championnats d'Europe par équipes à Cheboksary, la Russie a dominé l'ensemble de l'Europe.

Avez-vous des regrets, ou des souhaits que vous auriez voulu réaliser ?

Oui, en Afrique, je n’ai pas pu faire de l'athlétisme le sport numéro un. Regardez l'athlétisme dans mon pays età quel niveau nous sommes maintenant ... très loin de ce que nous avions l'habitude d'avoir comme niveau. Nous étions de bons sauteurs aussi bien en hauteur qu’en longueur, produisions de grands sprinters, et organisions de grands championnats. Mais la raison de la baisse est tout simplement due au fait que l'athlétisme a disparu des écoles à Dakar, contrairement par exemple aux îles des Caraïbes qui ont un programme sérieux d'athlétisme à l'école.

Faits saillants de carrière et Postes Occupés

- Président de l'Association Internationale des Fédérations d'Athlétisme (IAAF), Membre du CIO.
- Né le 7 Juin 1933 à Dakar, Sénégal
- Éducation:
o Collège Van Vollenhoven, Dakar
o Economie et de Droit, Université de Dakar: Licence Ecole Nationale des Impôts - Paris
- Carrière:
o 1961-1978: Inspecteur d’Enregistrement, des Domaines et du Timbre
o 1969-1970: Commissaire Général aux Sports
o 1970-1973: Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et au Sport
o 1973-1974: Secrétaire d’Etat à la Promotion Humaine
o 1974-1978: Conservateur de la Propriété Foncière
o 1978-1980: Maire de Dakar
o 1978-1993: Député à l'Assemblée Nationale du Sénégal
o 1988-1993:Premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale du Sénégal
o 1995-2001: Président du Conseil d'Administration de la Société Nationale des Eaux du Sénégal
- Mandats exercés à l'IAAF:
o 1976-1991: Vice-Président
o 1991-1999: Premier Vice-Président
o Depuis 1999: Président

- Mandats exercés dans les fédérations nationales et régionales :
o 1973-2003: Président de la Confédération Africaine d'Athlétisme Amateur (AAAC)
o Depuis 1978 : Président Honoraire de la Fédération Sénégalaise d'Athlétisme
o 1974-1978: Président de la Fédération Sénégalaise d'Athlétisme
o 1963-1964: Secrétaire Général de la Fédération Sénégalaise d’Athlétisme
- Les positions détenues dans le Mouvement olympique:
o 1999: élu Membre du CIO (en sa qualité de Président de l'IAAF)
o 1985-2002: Président du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal (CNOSS)
o 1974-: Membre du Comité National Olympique du Sénégal
- Autres mandats:
o 1963-1964 : Entraîneur de football du Foyer France Sénégal:
o 1966-1969: Directeur Technique de l'équipe nationale de football du Sénégal
o 1973-1987: Membre du Comité exécutif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA)
o 1974-1978: Président de l’ASC DIARAAF
o 1994-2005: Président de l’ASC DIARAAF

- Carrière sportive:
o 1957-1960: français / Détenteur du record de l’Afrique de l'Ouest de saut en longueur.
o 1958: champion français de saut en longueur (7.63m)
o 1959: Champion Universitaire Français de saut en longueur (de 7.72m)
- Sports pratiqués:
o Athlétisme,
o basket-ball,
o football,
o tennis de table,
o volley-ball
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