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© aDakar.com par DF
Le Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK) se poursuit Dakar, le 27 Juin 2014- Le Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK) se poursuit dans la capitale sénégalaise en présence du ministre de la santé et de l`action sociale. |
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a magnifié, jeudi, l’organisation du Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (SISDAK), affirmant que c’est ’’un cadre privilégié de communication, d’échanges et de partenariat’’ entre les différents acteurs de la santé.
‘’Nous ne pouvons trouver meilleur cadre, entre professionnels de la santé, industriels et différents ordres professionnels des sciences de la santé, pour échanger et sur les différentes problématiques du secteur’’, a-t-elle dit.
Awa Marie Coll Seck présidait, en compagnie du docteur Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida de la Côte d’Ivoire, la cérémonie d’ouverture officielle de la 7-ème édition du SISDAK. L’évènement est couplé au premier Forum international sur les innovations de la santé de Dakar (FIISDAK).
Selon Awa Marie Coll Seck, ces deux événements apportent une originalité qui transparait dans le choix du thème général : ‘’Santé, dividende démographique et émergence économique’’. Le SISDAK se tient jusqu’à samedi.
‘’Cette thématique est d’actualité en ce qu’elle permet de montrer le rôle de la santé dans le processus de construction et de développement du Sénégal’’ a-t-elle fait noter, précisant que le développement économique de l’Afrique et du Sénégal est la préoccupation la mieux partagée par les communautés.
’’Tous les pays en développement sont aujourd’hui confrontés à d’innombrables défis tels que la rareté des ressources imposée par l’ordre économique mondial défavorable à l’Afrique’’, a-t-elle fait observer.
Elle a également souligné que ’’les crises et conflits multiples, les inégalités sociales et l’iniquité dans l’accès aux biens et services essentiels, les problèmes sociaux préoccupants et particulièrement ceux liés à la santé et à la nutrition, ainsi que le chômage’’ font partie de ces défis.
‘’Tout comme la majorité des pays, la Côte d’Ivoire est interpellée sur les indicateurs souvent peu reluisants de son système de santé en termes de mortalité maternelle, de morbidité élevée, faible accès aux médicaments, de plateaux techniques de qualité insuffisante […]’’, a pour sa part dit docteur Raymonde Goudou Coffie.
Selon elle, en 2013, année dédiée à la santé en Côte d’Ivoire, toutes ces faiblesses avaient été relevées par les acteurs qui s’étaient engagés à relever les défis pour changer fondamentalement le système de santé de ce pays, après 10 ans de crise et de non investissement dans le système de la santé.
‘’Il nous revient de faciliter à nos populations cibles l’accès au secteur de la santé qui ne sont pas que des besoins essentiels, mais surtout des droits humains fondamentaux reconnus et diffusés par les conventions internationales librement ratifiées par nos Etats’’, a-t-elle dit.
‘’Quel est l’impact de ces salons ?’’, s’est-elle interrogée. ’’C’est bien d’en faire, mais il faut qu’il y ait un impact pour nos différents systèmes de santé et qu’on ait une place de choix dans les différents dispositifs médicaux’’, a martelé Mme Coffie.
Elle a indiqué que la restauration de l’offre de soins des services en Côte d’Ivoire concerne la réhabilitation et le rééquipement, la mise aux normes des structures existantes, ainsi que la construction et l’équipement de nouvelles infrastructures et l’acquisition de moyens logistiques divers.
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