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Diourbel - La 1ere session de la Chambre criminelle: 24 accusés à la barre
Publié le jeudi 23 juillet 2015  |  Sud Quotidien
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Parmi les affaires inscrites au rôle figurent 24 dossiers liés au trafic de drogue, au meurtre, vol commis en réunion, entre autres. Le budget qui devait servir à l’organisation matérielle de cette session n’est pas encore disponible.

La première session de la chambre criminelle de Diourbel débute ce 22 juillet .Pour cette présente session, le bal sera ouvert par Ibrahima Sow alias Ndoudou, Amadou Sow alias Bigué et Salif Ba alias Ousmane. Ils devront répondre des chefs d’accusation d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit avec usage d’armes, de détention d’armes sans autorisation de port d’armes.

Le Jeudi 23 juillet, 2ème jour d’audience,

Lamine Dieng né le 28 octobre 1992 va répondre des délits de vol commis la nuit avec violence, port d’armes et d’assassinat sur la personne de Serigne Mbacké Faye, le 17 février 2012. Le 15 février 2012, les sapeurs pompiers de Diourbel alertaient les éléments du commissariat urbain de Diourbel vers 00H45 mn de ce qu’un conducteur de moto « Djakarta » venait d’être l’objet d’une agression physique à hauteur de la maison du marabout Baye Sy sur la route de Gossas.

Le transport sur les lieux des policiers, outre qu’il permettait d’appréhender le nommé Lamine Dieng qui détenait par devers lui une paire de gants de couleur blanche, un pistolet factice et un couteau, a aussi permis de recueillir des témoignages concordants sur le fait que le mis en cause avait blessé par arme blanche le nommé Serigne Mbacké Faye, évacué à l’hopital Heinrich Lübke de Diourbel. L’état précaire de la victime ne permettait pas de recueillir ses déclarations selon le docteur Modou Niang, à cause de ses blessures occasionnées par quinze coups de couteau dont deux ont atteint les poumons. Quelques heures après son évacuation à l’hôpital, Serigne Mbacké Faye décédait des suites de ses blessures et le certificat médical faisait état d’un décès dû à un état de choc traumatologique par une arme blanche lié aux plaies pénétrantes thoraciques et abdominales.

Les charges retenues contre Lamine Dieng d’avoir à Diourbel, courant 2012, en tout cas, depuis moins de dix ans, tenté de soustraire frauduleusement une moto djakarta au préjudice de Serigne Mbacké Faye qui en était le légitime propriétaire, laquelle tentative manifestée par un commencement d’exécution en l’occurrence (l’entrainement dans un lieu isolé, les violences exercées sur la victime, le fait de vouloir s’emparer de la moto) n’a manqué son effet que par l’arrivée brusque et prompte des riverains qui l’ont empêché de s’en emparer. C’est dans ces circonstances que la tentative de vol a été commise avec usage de violence et port d’armes, laquelle violence a entrainé la mort de Serigne Mbacké Faye.

Ce même jour, Abdou Ngom avait à la suite d’une bagarre blessé Oumar Thiaw. Les faits ont eu lieu le 05 septembre 2011 : « les éléments du commissariat urbain avaient été informés d’une bagarre entre les talibés de Serigne khadim Mbacké à son domicile, sis à Mbacké Bari, bagarre au cours de laquelle tous les deux protagonistes avaient été blessés par arme blanche et évacués au centre hospitalier de Mbacké. Arrivés dans cette structure, les policiers avaient appris le décès de l’un des belligérants, en l’occurrence le nommé Oumar Thiaw, des suites de ses blessures. Et le certificat établi par le docteur Mamadou Diongue soutenait que le décès était dû à une hémorragie interne et externe faisant suite à une plaie pénétrante par arme blanche de deux cm de diamètre et 3,5 cm de profondeur avec un trajet de haut en bas. Plaie située au 4ème espace intercostal gauche au niveau de la ligne médio-claviculaire gauche et responsable de lésion de la région précordiale de la piève, de la péri-corde du myocarde et du ventricule droit.» Interpellé par les policiers enquêteurs, Abdou Ngom reconnaissait avoir attenté à la vie de son condisciple.

Le Vendredi 24 juillet, Moussa Ndour sera à la barre de la chambre criminelle pour répondre du délit d’homicide volontaire. Abdou Nasser Touré fera face le même jour aux juges pour les délits de détention et trafic de chanvre indien ainsi que de l’évasion de prison.
Le lundi 27 juillet, Modou Diouf accusé d’avoir commis un incendie volontaire de lieux servant d’habitation, dommages à la propriété mobilière et immobilière d’autrui s’expliquera sur son attitude pour essayer de se tirer d’affaires.

Le même jour, Oumar Mattel accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné une amputation de Aissata Ka le 26 février 2013.
La journée du mardi 28 juillet sera consacrée au jugement de Babacar Ngom né le 26 novembre 1982 à Bambey Serère qui a été accusé d’avoir commis un incendie volontaire de lieux servant d’habitation et d’injures publiques sur la personne de Cheikh Tidiane Ngom. Placé sous mandat de dépôt, le 19 novembre 2011, il est établi que Babacar Ngom a mis le feu à la maison de Cheikh Tidiane Ngom. Lamine Diouf va répondre du délit d’homicide commis le 27 août 2010 sur Saliou Ndong. Papa Serigne Kassé et Ndèye Ngom accusés d’homicide volontaire sur Cheikh Fall le 12 septembre 2012.

Le mercredi 29 juillet, Oumy Samb va faire son examen de passage devant le tribunal pour répondre du délit d’infanticide commis le 09 septembre 2013. La prévenue mariée au moment des faits avait confié avoir contracté une grossesse des œuvres d’un certain Baye Diop. Le certificat de genre de mort faisait état d’un arrêt des fonctions vitales, absence de lésions traumatiques d’un nouveau-né pesant 2000g sans aucune malformation constatée. Les charges contre Oumy Samb sont d’avoir à Touba, courant septembre 2013, en tout cas depuis moins de dix ans, commis un homicide volontaire sur son bébé. Oumy Samb au moment des faits avait une grossesse de 5 mois.

Le lendemain, c’est à dire le jeudi 30 juillet, la bande à Daouda Thioye composée de Cheikh Marone, Abdou Latif Sall, Moussa Thioye, Bada Sall, Alla Thioye et Souleymane Ndiaye, inculpée de meurtre, coups et blessures volontaires, détention d’armes sans autorisation administrative. Pour cette affaire qui leur a valu un mandat de dépôt en date du 13 septembre 2012, il leur est reproché d’avoir le 08 septembre 2012 à la suite d’une bataille rangée opposant les fils de Sadibou Sow aux jeunes du village de Narga et au cours de laquelle, le nommé Mbaye Sow Diouf avait perdu la vie. Thierno Niang aussi fera face au juge pour répondre du délit de tentative d’homicide volontaire sur la personne de Alla Dieng le 21 Août 2013.

Le rôle sera clôturé par lamine Diouf qui va répondre du délit de meurtre commis sur la personne de Saliou Ndong le 27 août 2010. Il sera suivi de Oumar Kouyaté accusé de détention et trafic de chanvre indien. 


Cette session reste marquée par la prédominance des affaires liées de vol, notamment de meurtres, d’infanticide et de détention, la consommation, d’offre-cession et de trafic de stupéfiants. A ce sujet, le rôle d’audience mentionne 24 dossiers. L’avocat général est Thierno Demba Sow qui sera secondé par Baye Thiam et Moussa Gueye. Mbaye Pouye va assurer la présidence de la session. Il sera assisté des vice-présidents du tribunal de grande instance de Diourbel.

CHASSEE PAR SON MARI : Anta Niang met le feu dans la chambre de sa coépouse

La police de Diourbel a mis la main sur Mme Anta Niang accusée d’avoir mis le feu dans la chambre de sa coépouse au quartier Keur Yéli. Tout est parti de la décision de son mari de se séparer d’elle que cette dame n’a trouvé mieux que d’aller à la boutique du coin acheter une boite d’allumettes et mettre le feu dans la chambre avant de demander à la femme du frère de son mari de couper le disjoncteur. Saynabou Mbaye explique : «Tout est parti d’une altercation avec moi .Mon mari lui a demandé de quitter la maison .Ce qu’ elle a refusé .Hier ,elle m’a trouvé avec une cafetière, elle l’a arrachée et a versé le café, arguant que cette cafetière lui appartient .J’ai informé mon mari .Elle achète deux paquets de lames et déclare que tant qu’elle n’ a pas mis fin à une vie humaine, elle ne quittera pas la maison. Mon mari lui signifie que j’ai rencontré tes parents et je leur ai demandé de venir récupérer leur fille. Dès que je suis sortie pour emprunter un couteau pour préparer mon repas, c’est en ce moment que j’ai entendu les verres de ma chambre en train de se casser. La femme de mon frère est tombée sur la scène ». Le préjudice causé est estimé à 500000 frs. La victime veut que justice soit rendue. Les affaires liées à des bagarres entre coépouses sont devenues monnaie courante et sont jugées à la barre du tribunal régional de Diourbel.
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