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Les consultations citoyennes doivent être au centre des "assises de Rufisque" (maire)
Publié le jeudi 23 juillet 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
La
© Autre presse par DR
La mairie de RUFISQUE




Boubacar Albé Ndoye, le maire de Rufisque-Est a estimé que les consultations citoyennes qui ont démarré mercredi dans sa commune doivent être au centre des ’’assises de la ville de Rufisque’’, affirmant que c’est le seul moyen de connaître ’’les priorités’’.
’’Les consultations citoyennes sont très importantes, parce qu’elles nous permettent d’écouter les populations sur leurs problèmes. Nous demandons aux populations de sortir et d’assister en masse aux consultations citoyennes, afin de faire part de leurs préoccupations et donner leurs avis sur le plan de développement qui sera élaboré pour leur ville’’, a dit Boubacar Albé Ndoye.
Le maire de la commune de Rufisque-Est intervenait à l’occasion d’un forum organisé à l’intention des représentants des populations par le bureau des assises de Rufisque.
’’C’est aux populations de relever les priorités dans leur ville. Nous (élus), allons de notre coté les écouter, parce que c’est à elles de décliner les priorités pour leur ville’’, a souligné M. Ndoye.
Il a par ailleurs loué les ’’résultats auxquels aboutissent la démarche des consultations citoyennes’’, comme méthode, notamment dans sa commune.
’’Nous avons, en tant que commune d’arrondissement, fait cet exercice quand nous élaborions notre budget participatif. Mais c’étaient les populations qui nous avaient indiqué la voie qu’il fallait suivre. Nous allons, au cours des assises, appliquer la même démarche’’, a-t-il déclaré.
Interpellé sur le retard qu’accuse le bureau des assises dans l’élaboration du document final, Boubacar Albé Ndoye a estimé que c’était normal, non sans le lier au caractère sérieux du travail que l’élaboration du document demande.
’’Ce retard était prévisible, parce que les concertations dans les commissions thématiques ont pris beaucoup de temps. Beaucoup d’experts originaires de la ville de Rufisque avaient été conviés. Il fallait procéder à une synthèse des opinions des uns et de autres sur les questions abordées’’, a t-il fait observer.
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