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L’ouverture du procès de Habré, sujet le plus en exergue
Publié le mardi 21 juillet 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Les quotidiens parvenus mardi à l’APS rendent principalement compte de l’ouverture officielle, la veille à Dakar, du procès visant l’ancien président tchadien Hissein Habré.

"Le procès de Hissein Habré s’est ouvert hier (lundi) au palais de Justice de Dakar", rapporte le quotidien national Le Soleil, en rappelant que l’ancien président tchadien est poursuivi pour crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre.

"Au premier jour de l’audience, M. Habré s’est emmuré dans un silence, refusant de répondre aux interrogations de la Chambre africaine extraordinaire d’assises chargée de le juger. Au moment où quelques uns de ses partisans ont manifesté leur colère devant le tribunal", écrit ce journal.

En conséquence, "le juge a décerné un +mandat d’amener+ contre lui. Ce qui signifie qu’ordre a été donné à la Force publique de l’extraire de sa cellule de la prison du Cap Manuel pour le conduire au prétoire. Le jugement proprement dit devrait, en principe, démarrer aujourd’hui, avec l’enquête de personnalité", informe Walfadjri.

"Ce sera sans doute un procès polémique", prédit le journal Le Quotidien, signalant un premier incident au cours duquel Habré "a crié au scandale et traité (son conseil, Me Clédor Ly) de faux avocat, créant du coup un incident avant l’audience".

Selon ce journal, l’ancien président tchadien a surpris Me Ly en train de parler à la presse en se faisant passer pour son avocat depuis 10 ans. Il avait donné ordre à ses avocats de boycotter les audiences.

"Autant Hissein Habré n’a pas été tendre avec son ex-avocat Ciré Clédor Ly, autant il ne l’a pas été avec les juges des CAE. Il a réitéré son dégoût face aux juges qu’il a assimilés à de +simples fonctionnaires en mission politique+"

"Démarrage sous haute tension", signale Le Populaire. "Dans tous ses états, écrit-il, le successeur d’Idriss Déby a donné du fil à retordre aux juges de la Chambre africaine extraordinaire d’assises qui ont voulu le faire comparaître".

Le président de la Chambre africaine extraordinaire (CAE) d’assises, Gberdao Gustave Kam, "qui qualifie son attitude de +farce+, a donc ordonné, aujourd’hui mardi, sa conduite de force" devant le tribunal, lit-on dans les colonnes de L’Observateur.

"La question qui mérite d’être posée est celle-ci : (Hissein Habré) doit-il payer seul pour tout un système savamment pensé et repensé ? Là est l’énigme", relève Direct Info, estimant à sa Une que l’actuel président tchadien Idriss Deby, est "le grand absent" de ce procès.

"De 1982 à 1990, Hissein Habré a dirigé le Tchad en compagnie de nombreuses personnalités qui sont toujours aux affaires à la tête de ce vaste pays d’Afrique centrale", parmi lesquelles, "l’actuel président de la République Idriss Déby Itno", note Le Témoin quotidien.

Sur cette base, "(…) des avocats ont estimé qu’il (Déby Itno) doit être appelé à la barre des Chambres africaines extraordinaires (CAE) pour répondre de crimes comme son ancien patron", ajoute ce journal.

"L’agneau du sacrifice au bal des vampires. C’est cette carte que l’ancien président tchadien abat dans sa stratégie de communication basée sur la dénégation des CAR et sur un mutisme total. Au point que le Bâtonnier du barreau de Dakar, Mbaye Guèye, a plaidé pour la comparution de tous les hauts dignitaires tchadiens impliqués", analyse le journal Le Quotidien.

Selon la même logique, Hissein Habré "s’en prend aux +politiciens pourris du Sénégal+", rapporte La Tribune qui relaie la colère de l’ancien président tchadien : "À bas les traîtres de l’Afrique ! À bas les impérialistes ! Les valets des Américains, traitres en Afrique !"

"À bas l’impérialisme !", reprend Sud Quotidien à sa Une, citant Habré. "Vous êtes des traitres, des vaches, des politiciens pourris", dit l’ancien président tchadien dans d’autres propos rapportés par Rewmi quotidien.

"C’est de la mascarade, c’est le procès de l’impérialisme, vous êtes des traites", poursuit-il à la Une de Rewmi quotidien. Ce à quoi Jacqueline Moudeina, avocate de la partie civile, réplique à travers le même journal : "Ce procès est celui de l’humanité toute entière".
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