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La garde à vue de journalistes au menu
Publié le jeudi 16 juillet 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La garde à vue prolongée des journalistes de L’Observateur et de Le Quotidien est un des principaux sujets mis en exergue dans les journaux reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise ( APS).

Le directeur de publication de L’Observateur, Alioune Badara Fall, et son grand reporter, Mamadou Seck, sont en garde à vue, depuis mardi, pour un article écrit le 8 mai et qui revenait en détails le schéma de l’envoi de 2.100 soldats sénégalais en Arabie Saoudite.

Le directeur de publication du journal Le Quotidien, Mouhamed Guèye est retenu dans le cadre de la publication du procès-verbal d’audition de Thione Seck, en détention préventive dans une affaire de faux billets de banque.

Après la garde à vue prolongée des journalistes, Le Quotidien titre : ‘’La presse à la Une du parquet’’. Le procureur ouvre une information judiciaire, selon le journal qui indique que les journalistes ’’ont passé la nuit d’hier (mercredi) au commissariat centre de Dakar.

’’Après leur déferement ce mercredi, le Parquet a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire’’, souligne la même publication.

Dans cette affaire, le quotidien L’As signale que le ministre des Forces armées ‘’menace de traquer les sources des journalistes’’. Augustin Tine a en effet déclaré que l’affaire
‘’sera tirée au clair et les fautifs sanctionnés’’.

‘’Nous sommes un pays de droit. L’Armée est une institution importante dans un pays (...) .Nous sommes un Etat de droit. Il y a des choses à ne pas divulguer. Toujours est-il que ceux-là qui ont
permis aux organes de presse de posséder ces informations, ils ont tort et ils seront traqués’’, selon le ministre.

De quoi faire dire au journal L’Observateur que ‘’l’Etat presse le faux’’. ‘’Il y a vraiment lieu de s’inquiéter. Les mots débités par le ministre des Forces armées, Augustin Tine, avec une déconcertante légèreté doivent faire peur’’, écrit L’Observateur.

‘’Si pour lancer la traque d’un +mouchard+ dans un cercle restreint d’au plus 7 personnes, l’Etat est obligé de vouloir casser la plume des journalistes et les tenir en otage, il y a lieu de se poser des questions sur la compétence des hommes sur qui, les Sénégalais portent l’espoir de résoudre leurs problèmes’’, souligne le journal.

‘’En réalité, poursuit L’Observateur, cette affaire de traque de la gorge profonde au sein de l’armée (...) cache bien des secrets. Parallèlement à la nécessité pour la hiérarchie militaire de mettre la main sur la source des journalistes, l’on anticipe sur des faits et/ou une situation dont on ne voudrait pas que la presse parle’’.

La Tribune parle du réveil du ‘’monstre’’ comme du temps du régime d’Abdoulaye Wade. Pour ce journal, ‘’l’article de l’Observateur date du 8 mai, celui de Le Quotidien, le 10 juin, et celui de lignedirecte.sn, il y a seulement quelques jours. Attendre maintenant pour réveiller ces affaires est la preuve qu’il y a des dessous inavoués’’.

Le Soleil fait le point sur la révision ordinaire des listes électorales et annonce que‘’prés de 300 000 mouvements (ont été) enregistrés’’.

‘’291 120 mouvements civils ont été enregistrés par la Commission électorale nationale autonome (CENA) à la date du 10 juillet dernier, coïncidant avec la clôture de la révision ordinaire des listes électorales’’, révèle quotidien gouvernemental.

’’Un chiffre +élogieux… qui triple le taux habituel+ s’est réjoui le directeur de la communication et de la formation au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bernard Casimir Cissé’’, écrit le journal.
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