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Interpellation des Dirpub du Quotidien et de L’Obs : Le Synpics s’en désole
Publié le jeudi 16 juillet 2015  |  Le Quotidien
Fermeture
© aDakar.com par DF
Fermeture annoncée de l`AITV: le délégué syndical demande un moratoire
Dakar, le 28 Novembre 2014 - La fermeture de l`Agence internationale de télévision (AITV) ``entraînera des lourdes conséquences`` pour les chaines africaines et internationales, a déclaré, vendredi à Dakar, son délégué syndical, Didier Givodan, qui a demandé un moratoire. Photo: Ibrahima Khaliloulaye Ndiaye, secrétaire général du SYNPICS




Le secrétaire général (Sg) du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) marque sa désolation par rapport aux convocations de Mohamed Guèye et de Alioune Badara Fall, respectivement directeurs de publication du journal Le Quotidien et de L’Ob­servateur.

«Il était (Alioune B. Fall) juste motivé par une volonté d’éclairer les Sénégalais sur l’envoi de leurs fils soldats en Arabie Saoudite en suivant les minutes de cette affaire, d’autant qu’il y a eu en 1991, la première guerre du Golfe qui avait causé un drame au Sénégal à cause de la perte de 92 soldats», estime Ibrahima Khali­loulah Ndiaye. Quant à la publication du procès-verbal de l’interrogatoire du chanteur Thione Seck qui a valu hier à Mohamed Guèye la garde à vue, le premier responsable du Synpics souligne également que «les Sénégalais avaient le droit de savoir ce qui se passait avec des faits palpables». A défaut, le public courait le risque de voir «la vérité des faits être manipulée par une partie concernée par cette affaire». Le syndicaliste demande ainsi la libération sans délai des journalistes «interpellés» (Ndlr : Alioune Badara Fall a été libéré hier soir et il est convoqué ce matin à la Sr). Tou­tefois, le Sg du Synpics rappelle que «les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi, mais l’Etat doit jouer sa partition en facilitant l’accès à l’information». Par ailleurs, il comprend que les autorités veuillent «créer un climat délétère». Pour se protéger, Ibra­hima Khalilah Ndiaye invite par contre ses confrères à rester professionnels.
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