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Taux de croissance du Pib : Amadou Bâ annonce 5,4% en 2015
Publié le jeudi 2 juillet 2015  |  Le Quotidien
Revue
© aDakar.com par DF
Revue à mi-parcours du (PNUAD)
Dakar, le 23 Avril 2015 - Le ministre de l`économie et des finances a pris part à la revue à mi-parcours du Plan-cadre d’assistance commune du système des Nations Unies pour l’aide au développement du Sénégal (PNUAD) pour la période (2012-2016). C`était en présence de la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Sénégal. Photo: Amadou Bâ, ministre du plan, de l`économie et des finances




Avec la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse), la relance de l’économie sénégalaise devrait se consolider, a indiqué hier Amadou Bâ, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour les raisons du Débat d’orientation budgétaire (Dob). Dans le document introductif du Dob, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a projeté le taux de croissance du Produit intérieur brut (Pib) à 5,4% en 2015. Pour 2016, 2017 et 2018, la croissance devrait, selon le document de la Commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique, s’établir respectivement à 6,4%, 7% et 7,2%, dans un contexte de maîtrise de l’inflation et du déficit budgétaire. Le déficit budgétaire est passé de 5,4% du Pib en 2013 à 4,9% en 2014.

Les finances publiques ont connu une progression soutenue des recettes, une fluidité dans l’exécution des dépenses ainsi qu’une dette sous contrôle. La dette représente 53% du Pib sur un plafond communautaire de 70%.

Réduction du recrutement dans la fonction publique
Aussi lit-on dans le document, «la maîtrise des dépenses restera privilégiée pour 2016-2018, surtout celle relative à la masse salariale. De 2011 à 2015, la rémunération des agents d’Etat hors corps émergents est passée de 423 milliards à 526 milliards de francs Cfa». Pour le ministre des Finances, l’expansion de la masse salariale a atteint un seuil critique mettant en péril le Pse et partant toute la politique économique du gouvernement. La dette indique Amadou Bâ, culmine à 62 milliards/mois, soit 744 milliards/an. Pour les corps émergents, la masse salariale est évaluée à 108 milliards/an.
Le ministre de l’Economie a fait part de la volonté du gouvernement de procéder à une réduction du recrutement dans la fonction publique, sauf pour les services de sécurité, pour contenir la masse salariale au niveau requis par le cadrage budgétaire.
La réduction du train de vie de l’Etat restera un axe fondamental par l’identification des niches de gaspillage ainsi que les dépenses improductives des administrations publiques.
Répondant aux questions des parlementaires, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan s’est engagé à prendre des mesures pour épurer des dettes des hôpitaux dans le cadre de la santé. Concernant l’action sociale, Amadou Bâ a affirmé que les bourses de sécurité, la carte d’égalité des chances, la Couverture maladie universelle de même que la politique de gratuité seront renforcées.
Pour ce qui est de la sécurité, hormis le renforcement des moyens matériels d’intervention pour les troupes au front, le ministre a promis de revoir à la hausse les primes journalières. Il compte faire autant sur les aides et secours octroyés aux grands blessés de l’Armée. Amadou Bâ entend également poursuivre l’appui financier à la Fondation des invalides et handicapés. Il prévoit aussi de relever la ration alimentaire des détenus qui est actuellement de 700 à 900 francs. L’ambition du gouvernement est de le porter à 1000 Cfa/détenu.
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