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Procès de Hissène Habré: Les victimes plaident pour un procès équitable
Publié le lundi 29 juin 2015  |  Agence de Presse Africaine
Hissène
© Autre presse par DR
Hissène Habré, l`ancien président du Tchad poursuivi au Sénégal pour crimes contre l`Humanité




La Cour d'assises des Chambres africaines extraordinaires (CAE) doit faire de sorte que le procès de l'ancien président tchadien, Hissène Habré, qui s'ouvre ce 20 juillet à Dakar, soit équitable et exemplaire, a plaidé lundi Me Jacqueline Moudeina, l'un des avocats des victimes du régime de Habré.


"Nous voulons un procès équitable et exemplaire prouvant à la face du monde que l'Afrique est capable de juger ses propres fils", a notamment dit Me Moudeina.

S'exprimant au cours d'un point de presse, elle a affirmé que le collectif d'avocats des victimes se battra pour le respect des droits de l'ancien homme fort de Ndjamena.

En exil au Sénégal depuis 1990, Hissène Habré a été arrêté le 30 juin 2013 à Dakar puis inculpé quelques jours plus tard de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de torture par les CAE créées au sein des juridictions sénégalaises par l'Union africaine pour le juger.

"Nous nous battrons pour que les droits de Hissène Habré soient respectés et que la procédure soit équitable et exemplaire. Nous ne courons pas après la vengeance. Les victimes ne veulent pas faire subir à Habré une once de ce qu'elles ont subi", a poursuivi Me Jacqueline Moudeina.

Jugeant son arrestation illégale, M. Habré refuse de répondre aux interrogatoires des CAE et annonce son boycott du procès. Récemment, lors de l'interrogatoire d'identité, il a été transporté manu militari par les gardes pénitentiaires devant les Cambres africaines extraordinaires.

"Qu'elles que soient l'attitude et les initiatives de Hissène Habré, le procès se tiendra. Les victimes seront écoutées et la justice sera rendue", a promis la CAE soulignant que plus de 4.000 victimes directes et indirectes se sont constituées parties civiles au niveau des Chambres africaines extraordinaires chargées de juger l'ancien homme fort de Ndjaména.


TE/od/APA
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