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Plaidoyer pour une bonne tenue de l’état civil
Publié le mardi 23 juin 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le président du tribunal départemental de Bignona(Sud), Mamadou Diène, a plaidé lundi à Dianki une plus grande sensibilisation pour une bonne tenue de l’état-civil


‘’Il doit y avoir plus grande sensibilisation des parents, des acteurs tels les ONG et les collectivités locales pour la bonne tenue de l’état-civil’’ a-t-il déclaré aux journalistes.

Le juge s’exprimait lors des audiences foraines organisées dans les villages de Kartiack, Dianki, Bessire et Thiobon. C’est une initiative du conseil municipal de Kartiack appuyé par le Programme gouvernance et paix de l’USAID.

Le droit à l’enregistrement est un droit qui est consacré par des instruments juridiques internationaux tels que la Convention internationale sur les droits des enfants des Nations-Unies, la Charte africaine des droits de l’enfant, a t-il souligné.

Le juge a rappelé que l’Etat du Sénégal veut à travers l’organisation des audiences foraines mettre en œuvre le droit des enfants d’être déclarés dés leurs naissances.

‘’C’est le dernier moyen pour permettre aux parents d’inscrire leurs enfants sur l’état-civil. Nous allons enlever une épine du pied des parents pour leur permettre d’inscrire leurs enfants’’ a-t-il fait valoir.

L’inscription des enfants sur les registres est ‘’une problématique nationale qui dépasse largement les compétences des collectivités locales’’, a souligné Ousmane Diédhiou, du bureau régional du Programme gouvernance et paix de l’USAID.

‘’Les parents sont prompts à marquer leur bétail. Mais ils ne sont pas prompts à déclarer leurs enfants à la naissance. C’est une ignorance de leur part qui porte préjudice à l’enfant’’’, a déploré M .Diédhiou.

Selon lui, ’un enfant sans identité est comme une personne qui vient au monde de façon anonyme’’.

Youssouph Camara, venu déclarer son beau-fils, a reconnu que cette situation relève de la négligence des parents.
Il a salué l’organisation des audiences foraines qui selon lui, leur ont permis de ne pas se déplacer jusqu’à Ziguinchor où ils devraient s’acquitter de 7.000 francs pour établir des extraits de naissance à leurs enfants.

Le directeur de l’école primaire Khalilou Camara de Dianki, Yaya Diémé, a déclaré que 25 élèves en classe de CM2 ont pu bénéficier cette année d’extraits de naissance avec l’appui de l’USAID-PGP.

Il a souligné néanmoins que le problème demeure dans la mesure où 190 pensionnaires de son établissement (CI au CM1) ne disposent pas d’actes de naissance.
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