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Sénégal : liberté provisoire pour un ex-ministre devenu opposant accusé d’"atteinte à la sûreté de l’Etat"
Publié le vendredi 19 juin 2015  |  AFP
L`avocat
© aDakar.com par DR
L`avocat de Karim Wade, Me Amadou Sall, poursuivi pour offense au chef de l`État




Dakar, L’opposant et ex-ministre sénégalais El Hadj Amadou Sall, en détention préventive depuis trois mois notamment pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", a été mis jeudi en liberté provisoire en attendant l’ouverture de son procès, le 30 juin, a-t-on appris auprès de son parti.

M. Sall, un avocat et un des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), "a effectivement bénéficié d’une mesure de liberté provisoire aujourd’hui (jeudi)", a affirmé à l’AFP Mayoro Faye, chargé de communication du PDS, confirmant une information de la presse locale.

Selon lui, El Hadj Amadou Sall a comparu jeudi devant une chambre de la Cour d’appel de Dakar, qui a "statué sur la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats et a accepté" de donner une suite favorable à cette requête.

"Son procès a été fixé au 30 juin", a ajouté Mayoro Faye, sans plus de détails.

El Hadj Amadou Sall était par ailleurs un des avocats de Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ex-président sénégalais (2000 2012) Abdoulaye Wade.

Karim Wade, qui était en détention préventive depuis avril 2013, a été condamné le 23 mars dernier à six ans de prison ferme et à plus de 210 millions d’euros d’amende pour "enrichissement illicite". Ses partisans ont dénoncé un procès politique, sa défense a saisi la Cour suprême pour "casser et annuler" le verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI, une juridiction spéciale) qui l’a jugé.

El Hadj Amadou Sall avait été incarcéré le 17 mars, après avoir été gardé à vue, puis, selon son parti, inculpé d’"offense au chef de l’Etat" et d’"atteinte à la sûreté de l’Etat". La presse locale rapporte qu’il est poursuivi pour "offense au chef de l’Etat" ainsi que pour "actes et manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves et à enfreindre les lois du pays".

M. Sall lui-même et ses avocats n’avaient pu pour le moment être joints par l’AFP.

Il lui est reproché des propos tenus le 15 mars, au cours d’un rassemblement de partisans de Karim Wade dans la banlieue de Dakar.

"Si (l’actuel président) Macky Sall fait emprisonner Karim Wade (à l’issue de son procès), il ne passera pas une seule nuit de plus au palais" présidentiel, avait-il dit.


cs/bds


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