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De "Goudi Town" Yengueul Down à "Bombass": Le Sénégal sur la penre de perversion sexuelle
Publié le mercredi 17 juin 2015  |  Sud Quotidien




Le pays de la «Teranga» (hospitalité) est encore secoué par un nouveau scandale à caractère sexuel. De jeunes élèves sont arrêtés le week-end dernier à Diourbel par la police au moment où ils se mettaient à danser le «Bombasse» dans la salle ViP du cEDEPS de ladite ville. ce scandale vient s’ajouter aux nombreux autres qui ont secoué notre pays, de «goudi Town» en 2007, à «Bombass» en 2014, en passant par «Sabar Bou graw» en 2010, et lui font emprunter les chantiers de la perversion sexuelle

Le Sénégal vient tristement de s’enrichir encore d’un autre scandale à caractère sexuel avec l’arrestation par la police de 37 jeunes (11 garçons et 26 filles) à Diourbel dans la nuit du samedi 13 au 14 juin derniers. Enfermés dans la salle VIP du CEDEPS de la ville lors d’une soirée dansante, ils ont été cueillis par les hommes du Commandant Abdoulaye Ka au moment où ils dansaient le «bombass», en effectuant une véritable séance de «bombanté» (frottement à caractère sexuel) dans une salle VIP où les lampes étaient éteintes, et les filles portant des tenues indécentes. Poursuivis pour le délit d’attentat à la pudeur et d’atteinte aux bonnes moeurs, ils sont déférés depuis hier lundi 15 juin devant le procureur, puis relâchés.
Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer au Sénégal au point que la société soit déréglée à ce point ? L’on se rappelle encore des scandales de «Goudi Town-Yengal Down» qui avait conduit à l’arrestation de Ndèye Guèye et de ses amies et de «Sabar Bou Graw» qui a éclaté des ménages.

«GOUDI TOWN-YENGAL DOWN»

«En ville la nuit, on remue des postérieurs ». Voilà la philosophie derrière le scandale à caractère sexuel. Par le truchement d’un concours de danse obscène organisé en 2005 dans la boîte de nuit Alexandra à Dakar, dont les cd sont vendus comme de petits pains dans la capitale, les danseuses Ndèye Guèye, Ndèye Astou Gaye et Fatima Dorénal seront arrêtées en 2007 à la suite de la publication du film sur Internet. Après 13 jours passés au Camp pénal pour le délit d’atteinte aux bonnes moeurs, elles seront relaxées et mises sous contrôle judiciaire pour une durée de six
mois. Les organisateurs du spectacle, Carlos Sanchez, Jean Patrick et Paul Patrick Tessi, seront quant à eux jugés coupables et condamnés à un mois de prison ferme, avec une amende de 200 000 FCFA. Seuls l’animateur Dj You (Youssoupha Diatta) et le cameraman Amara Mbaye seront relaxés.

«SABAR BOU GRAW»

La dangereuse séance de «sabar» qui a mis en danger le mariage d’une participante. Sur cette vidéo, de jeunes femmes, comme excitées par le rythme diabolique du tam-tam, se sont laissé aller à elles-mêmes sans retenue. Tantôt une relevait son pagne pour laisser entrevoir ses dessous, tantôt une autre, assise sur une chaise, se plaisait à montrer ses parties intimes sous l’oeil intéressé des batteurs de tam-tam qui concouraient d’ardeur et de frénésie. Certaines moins timides sont forcées par leurs amies à se faire plaisir. C’est le cas de C.D.N, qui a vu son mariage voler en éclats en 2010 à la suite du scandale causé par le succès viral de la vidéo sur le net. Filmé en 2004 sur la terrasse d’une maison à Yoff, à l’occasion de l’anniversaire d’une amie d’une de ses amies, le film pervers a fini par faire ses dégâts sociaux au moment où les internautes le savouraient sur les réseaux sociaux. Agée à l’époque de 20 ans et célibataire, C.D.N ne doutait nullement que cette séance de «Sabar Bou Graw» allait un jour s’inviter dans son ménage. Quand son mari marabout avait eu vent du scandale, il l’avait simplement répudiée alors qu’elle allaitait un bébé de 9 mois.

UNE GIFLE SUR LA RESPONSABILITÉ PARENTALE

Dans une de ses émissions, Ouztass Iran Ndao, avait pourtant sonné l’alerte sur les dangers de cette nouvelle danse appelée «Bombass». « Pour connaître une chose, il faut la voir. J’ai regardé cette danse qu’on appelle Bombass, mais en réalité, c’est du Bombanté. C’est obscène, c’est presque un passage à l’acte », avait signalé le prêcheur de Sen TV. «Les parents doivent prendre les responsabilités, ainsi que les autorités pour interdire toute manifestation où cette danse pourrait être pratiquée, avant que cela ne déborde», avait-il prévenu. Aujourd’hui, beaucoup de parents dont les enfants sont impliqués sont atteints dans leur amour-propre et inquiets pour l’avenir de leurs enfants. Selon des sources concordantes, la majorité des filles impliquées sont des élèves en classe de 3e qui devaient subir hier les épreuves physiques du BFEM.
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