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Sommet des chefs d’État de l’Union Africaine: Sidiki Kaba demande l’arrestation d’Omar Al-Bashir
Publié le mardi 16 juin 2015  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© Autre presse par DR
Le Ministre de la justice du Sénégal M. Sidiki Kaba




La Cour pénale internationale (Cpi) a appelé les autorités sud-africaines à arrêter le Président soudanais Omar Al-Bashir. La Cpi a exprimé sa demande à travers un communiqué signé par le président de l’Assemblée des Etats Parties, Me Sidiki Kaba, par ailleurs ministre sénégalais de la Justice.



Le Président soudanais se trouve en Afrique du Sud où il participe, depuis hier, au 25e sommet de l’Union africaine. Profitant de sa présence à Johannesburg, la Cour pénale internationale (Cpi) a demandé son arrestation. En attendant une décision, la justice sud-africaine a décidé d’empêcher le Président du Soudan de quitter le territoire. A l’origine du mandat d’arrêt, Me Sidiki Kaba, par ailleurs ministre sénégalais de la Justice, qui a pris en décembre 2014, la présidence de l’Assemblée générale des Etats Parties de la Cpi. «Me Sidiki Kaba rappelle que deux mandats d'arrêt délivrés par la Cour à l'encontre de Monsieur Al-Bashir n'ont toujours pas été exécutés», indique le communiqué de la Cpi qui a fait le tour du monde durant le week-end.

Pourtant, cette décision ne semble visiblement pas inquiéter Omar Al-Bashir. Sur des photos publiées sur Internet, il apparait débout aux côtés des Présidents congolais Denis Sassou-Nguesso et sud-faricain, Jacob Zuma, hôte du 25e sommet et le chef d'Etat zimbabwéen, Robert Mugabe, également président en exercice de l'Union africaine. En plus, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ibrahim Ghandour a assuré que la visite se déroulait normalement et qu’Al-Bashir retrouverait Khartoum une fois le sommet terminé. «Cette action en justice, c'est l'affaire du gouvernement sud-africain (...) Nous sommes ici comme hôtes du gouvernement sud-africain. Des assurances ont été données par ce gouvernement», a confié le diplomate soudanais à des journalistes présents à Johannesburg. Par ailleurs, l’Union africaine n’a jamais soutenu les poursuites de la Cpi contre Omar El-Béchir.

Depuis 2009, le Président soudanais est poursuivi par la Cour pénale internationale pour «crimes de guerre et crime contre l’humanité». En 2010, l’accusation de génocide a été versée au dossier de l’homme fort du Soudan. Depuis cette date, Al-Bashir tente d’éviter certains pays qui ont ratifié des Conventions avec la Cpi.

La Cour pénale internationale indique, par ailleurs, avoir rappelé le 28 mai à l'Afrique du Sud son obligation statutaire, en tant qu'Etat membre de la Cour, d'arrêter et de lui remettre Al-Bashir si celui-ci se rendrait sur son territoire. Mais, il semble que ce n’est pas pour demain, l’arrestation du Soudanais en Afrique du Sud. D’ailleurs, selon le journal français L’Obs, l'ambassadeur d'Afrique du Sud aux Pays-Bas a rétorqué à la Cpi, qui siège à La Haye, que son pays se trouvait face à des «obligations concurrentes» et que la loi «manquait de clarté». Donc, Sidiki Kaba devra revenir.
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