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Protection des journalistes dans les zones de conflit : L’Onu adopte une résolution
Publié le mardi 9 juin 2015  |  Le Quotidien




Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté le 27 mai dernier à l’unanimité une résolution sur la protection des journalistes. Secrétaire général de Reporters sans frontières (Rsf), Christophe Deloire, a salué cette décision : «C’est un jour historique pour la protection des journalistes, mais au-delà, nous l’espérons, pour la liberté de l’information», a-t-il déclaré devant les ambassadeurs des 15 Etats membres du Conseil de sécurité et d’une cinquantaine d’Etats membres de l’Onu.

En couvrant des conflits armés, les journalistes sont souvent tués. En dix ans, plus de 700 professionnels des médias ont été assassinés dans l’exercice ou à raison de leurs fonctions, selon Rsf qui soutient que «c’est la première fois» qu’une résolution du Conseil de sécurité fait référence au «droit à la liberté d’expression».

Dans le document soumis à l’Onu, Rsf avait formulé des recommandations qui soutiennent que «le travail de médias libres, indépendants et impartiaux constitue un des fondements essentiels d’une société démocratique, et de ce fait peut contribuer à la protection des civils». Dans le texte, l’Ong demande aux Etats de remplir toutes leurs obligations en matière de protection des journalistes lors des conflits armés, et exige des comptes-rendus sur la sécurité des journalistes lors des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies. Mieux, le patron de l’organisation exige «la nomination d’un représentant spécial sur la protection des journalistes auprès du secrétaire général des Nations-Unies», pour arrêter le massacre des journalistes dans les zones de conflit. «N’oublions pas que la plupart des journalistes tués dans l’exercice ou à raison de leurs fonctions le sont dans des pays dits ‘’en paix’’, des pays où des factotums à la solde de régimes, de femmes et d’hommes de pouvoir, de parrains de la mafia, et j’en passe, perpètrent les pires exactions. Un jour, il faudra que vous en teniez compte. Un jour, le Conseil de sécurité devra assigner des obligations aux Etats au-delà des situations de conflits armés», poursuit Christophe Deloire.
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