Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Tambacounda : l’eau, une denrée rare à l’école Saré Guilél 2
Publié le vendredi 5 juin 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




L’accès à l'eau est une difficile équation à l’école élémentaire Saré Guilél 2 de la commune de Tambacounda, où quelque 700 élèves et leurs enseignants étanchent leur soif à l'aide d'un puits de 35 mètres de profondeur, a signalé jeudi son directeur, Mamadou Saliou Diallo.

"Notre principal problème, c’est l’eau", a dit M. Diallo lors d’une réunion avec les parents d’élèves, dans le cadre des activités marquant la Semaine nationale de l’école de base.

"Le raccordement de l’école au réseau hydraulique est une priorité. C’est un facteur de qualité" des enseignements, a-t-il souligné en parlant aux parents d’élèves du "projet d’école" de l’établissement.

"On perd une heure pour avoir de l’eau", a-t-il signalé, indiquant que les élèves ont de la peine à s’approvisionner en eau au puits de l’école.

Les écoliers vont souvent dans les maisons situées près de l’école pour étancher leur soif, a témoigné M. Diallo, en demandant aux participants de la réunion si un enfant qui a soif peut être attentif en classe ou pas.

Située dans une zone périphérique de la commune de Tambacounda, dans le quartier du même nom, l’école Saré Guilél 2 est le premier établissement scolaire "franco-arabe" de la ville.

Elle est fréquentée par des élèves venant de familles socialement "vulnérables" pour la plupart. Sur 650 élèves inscrits, seuls 450 se sont acquittés du paiement des droits d’inscription, d’un montant de deux mille francs CFA pour le cours d’initiation (CI) et de 1.500 francs pour les autres niveaux.

Le directeur de l’établissement a prévu la construction d’un robinet d’un coût 150 mille francs CFA dans le Projet annuel volontariste (PAV) de l’école, qui doit être exécuté par la communauté, c’est-à-dire les parents d’élèves, puisqu’il a été écarté du Plan de travail annuel (PTA) 2013-2014 mis en œuvre par les autorités locales chargées de l’éducation.

Le PTA est financé par l’Etat, dans le cadre du Projet d’amélioration de la qualité de l’équité et de la transparence dans le sous-secteur de l’école de base (PAQUEEB), à l’initiative du ministère de l’Education nationale.

Du budget de 3,77 millions de francs CFA prévus pour son ancien projet d’école, l’école de Saré Guilél 2 n’a reçu que 514 mille francs, selon son directeur.

Le premier versement de 100 mille francs tiré des 514 mille vient d’être autorisé par les autorités éducatives locales, pour l’achat de fournitures scolaires, a indiqué M. Diallo.

Il a présenté aux parents d’élèves le PAV, dont les besoins sont estimés à 2,34 millions de francs CFA. "L’intérêt du PAV, c’est que des partenaires peuvent nous appuyer", a-t-il dit aux parents d’élèves.

Ce projet prend en charge l’amélioration des salles de classe de fortune communément appelées "abris provisoires", les installations électriques et l’achat d’un ordinateur et d’une photocopieuse.

La rencontre a été l’occasion d’aborder la question de l’état-civil, thème de la Semaine nationale de l’école de base 2015.

L’année dernière, 15 élèves de l’école Saré Guilél 2 n’avaient pu passer leur examen, car ils ne détenaient pas une pièce d’état civil, selon le directeur.
Cette année, à l’initiative de l’Union départementale des parents d’élèves (UDAPE), l’école a formulé une requête pour que 109 élèves puissent être inscrits à l’état-civil.

Les 19 élèves candidats à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires ont été autorisés à passer l’examen, a poursuivi le directeur de l’école, en invitant leurs parents à suivre le traitement de leur dossier.
Commentaires

Dans le dossier

Société
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment