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Le Soleil N° 13041 du 13/11/2013

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Aminata Touré préside le lancement de la nasan : 430 milliards de FCfa prévus pour financer l’agriculture
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Le Soleil


Ouverture
© AFP par Seyllou
Ouverture du Forum du Sahel à Dakar
Jeudi 31 octobre 2013. Ouverture du Forum du Sahel co-organisé par la Banque mondiale sur la problématique de l`eau. Ph: Aminata Touré, premier ministre.


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Les actions de la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan) visent essentiellement à attirer et à mobiliser des investissements privés, nationaux et étrangers afin de stimuler et de soutenir le développement durable du secteur agricole. Au total, 430 milliards de FCfa devraient être investis dans le secteur d’ici à 2017.

Le Premier ministre, Aminata Touré, a présidé, hier, le lancement au Sénégal de la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan). Ce qui fait du Sénégal le dixième pays africain à intégrer cette initiative lancée lors du sommet du G8 de 2012. La Nasan a pour principal objectif de renforcer l’engagement mondial en faveur de la sécurité alimentaire et la nutrition. C’est un engagement commun des dirigeants africains, des partenaires techniques et financiers et du secteur privé à réaliser une croissance agricole soutenue et inclusive ainsi qu’à sortir 50 millions de personnes de la pauvreté à l’horizon 2022.

Après avoir félicité le G8 pour avoir eu cette initiative, le Premier ministre a magnifié l’appui du Canada, un soutien majeur du Sénégal dans cette initiative. Du reste, le ministre canadien de la Coopération internationale et de la Francophonie, Christian Paradis, a co-présidé cette cérémonie de lancement.

Pour le Dr Moussa Bakayoko, président du Comité de pilotage du Programme national d’investissement agricole (Pnia) du Sénégal, « cette nouvelle Alliance est novatrice en ce sens que c’est un nouveau mécanisme qui permet de mobiliser des capitaux privés pour booster la croissance agricole et, de ce fait, promouvoir la croissance économique et réduire l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ».

A cet effet, explique Mme Aminata Touré, le gouvernement sénégalais s’engage à améliorer et à accélérer les réformes visant l’incitation à l’investissement du secteur privé dans le domaine agricole, à augmenter la part des crédits bancaires alloués à l’agriculture, à réduire le poids budgétaire des subventions aux intrants de 0,5 % à 0,3 % du Pib d’ici à trois ans, à promouvoir l’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole et rural, etc.

Réduire de 5 points la pauvreté au Sénégal

En ce moment il y a environ 230 milliards de FCfa d’intentions de financement du secteur privé, principalement par des sociétés sénégalaises, dans le secteur agricole. A cela s’ajoute une promesse de 200 milliards de FCfa des partenaires techniques et financiers. Ce qui fait, au total, 430 milliards de FCfa destinés au secteur agricole dans les trois ou quatre prochaines années. L’ambition est de réduire de cinq points le taux de pauvreté à l’horizon 2016, dit Aminata Touré, « dans le cadre d’une impulsion de notre marche vers la sécurité alimentaire ». D’après Christian Paradis, c’est la première fois que l’Alliance est lancée en Afrique. « Ce qui démontre un potentiel de développement et d’implication du secteur privé sénégalais », explique-t-il. A son avis, il y a sûrement une possibilité de procéder, de manière pratique, à un échange d’expertise. « Ce qui fera en sorte qu’il y aura un effet de levier non seulement pour l’investissement mais aussi pour la compétitivité et la qualité ».

L ’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) apporte aussi un appui technique au programme à travers le Système régional d’analyse stratégique et de gestion de connaissances (Resakss). « Nous appuyons les pays en leur donnant les outils statistiques nécessaires et nous mettons à leur disposition notre expertise en recherche pour accompagner les gouvernements dans l’élaboration et le suivi de politiques agro-alimentaires pour lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde », explique Dr Shenggen Fan, directeur de l’Ifpri.

Seydou KA

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