Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Le gouvernement sénégalais invité à autoriser les 50.000 élèves sans acte d’état civil à passer l’examen du Cfee
Publié le mardi 2 juin 2015  |  Agence de Presse Africaine
Les
© Autre presse par DR
Les élèves de l`école Sénégalaise




Dakar (Sénégal) - Les autorités étatiques sénégalaises doivent prendre des mesures administratives spéciales permettant aux 50.000 élèves en classe de Cours moyen 2eme année (Cm2) qui n’ont pas des pièces d’état civil à passer l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) qui démarre le 23 juin, ont suggéré dimanche à Dakar, des membres de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) et de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves et d’étudiants (Fenapees).


"Ces enfants risquent de vivre une année blanche. Cela relève d’un drame humain qui, au delà de la responsabilité des parents vivant dans l’ignorance, engage celle centrale de l’Etat qui a le devoir de garantir à chaque enfant le respect de ses droits, y compris celui d’exister juridiquement et de faire valoir ses droits de citoyen. C’est pourquoi, nous demandons aux autorités compétentes d’autoriser spécialement ces élèves à passer l’examen, sous réserve de régulariser après admission", a notamment dit Cheikh Mbow, coordonnateur national de la Cosydep au cours d’un point de presse.

Pour mieux lutter contre le non enregistrement des enfants à l’état civil, le ministère de l’éducation nationale a axé, la semaine nationale de l’éducation de base (Sneb) 2015, qui sera lancée ce 1er juin, sur le thème:"La pièce d’état civil, un droit pour l’enfant: un devoir pour les parents, les communautés et les collectivités locales".

"En lieu et place des discours et intentions, l’utilité et le succès à terme de la Sneb doivent signifier que tous les enfants, présentement en classe d’examen et sans pièce d’état civil, soient autorisés à composer; que l’opportunité soit saisie pour corriger cette anomalie partout dans le pays...", a insisté Cheikh Mbow, estimant que le non enregistrement des enfants à l’état civil porte atteinte à leur dignité.

Parmi les obstacles à l’enregistrement à l’état civil, la Cosydep note les faiblesses dans la répartition des services administratifs, surtout dans les zones rurales, l’insuffisance de la formation des agents de l’état civil, les frais de déclaration, les exigences législatives, et la faiblesse des ressources publiques mobilisées.

"Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, la solution prioritaire et immédiate qui vaille, c’est l’autorisation des élèves sans pièce d’état civil à passer l’examen, ne serait ce que sous condition de régulariser après. Et le gouvernement doit faire un effort dans ce sens", a quant à lui dit Dame Seck, secrétaire général de la Fenapees.

Réagissant à ces interpellations, Serigne Ndiaye, représentant du Directeur de l’enseignement élémentaire, a rappelé tous les efforts menés par l’état dans ce sens et la tenue récente d’audiences foraines pour délivrer des pièces d’état civil aux élèves qui n’en avaient pas.

"Je sais qu’avec les plaidoyers qui seront menés au cours de la semaine nationale de l’éducation de base, et l’exposé de la situation, le ministre de l’éducation va prendre des mesures allant dans le sens de votre plaidoyer", a dit Serigne Ndiaye.

TE/od
Commentaires

Dans le dossier

Education Nationale
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment