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Des dizaines de «disparus» détenus au secret depuis le coup d’Etat manqué : Yahya Jammeh (encore) cloué au pilori
Publié le vendredi 29 mai 2015  |  Le Quotidien
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




Le Quotidien l’avait dit et avait même publié une liste de victimes de Jammeh, dans les gêoles de Miles 2. Suite à la tentative de coup d’Etat en décembre, plusieurs amis et parents des présumés putschistes ont été arrêtés, certains ont été par la suite libérés, tandis que d’autres souffrent encore le martyr en détention.

Amnesty International et Human Rights watch se sont saisis de ce drame et expriment dans un communiqué, rendu public hier, toute leur indignation. «Des dizaines d’amis et de parents de personnes accusées d’avoir participé à une tentative de coup d’Etat sont détenus au secret par les autorités gambiennes depuis janvier 2015, sans aucun contact avec le monde extérieur», ont-ils déclaré. Tout en précisant que «des femmes, des personnes âgées et un enfant figurent parmi les détenus, et beaucoup seraient en mauvaise santé».
Pour ces deux organismes de défense des droits de l’Homme, «le gouvernement refuse de révéler où se trouvent la plupart d’entre eux, voire de reconnaître qu’ils sont en détention, les privant de fait de la protection de la loi. Leur incarcération s’apparente donc à une disparition forcée, ce qui constitue une grave violation du droit international. Les autorités gambiennes doivent de toute urgence révéler où se trouvent ces personnes et les inculper d’infractions prévues par la loi s’il existe des éléments suffisants pour le faire, ou les libérer immédiatement». Dans le communiqué parvenu au Quotidien, l’on indique que «les autorités gambiennes bafouent les normes relatives aux droits humains les plus fondamentales en détenant ces gens au secret, suscitant de fortes suspicions de disparitions forcées, a déclaré Daniel Bekele, directeur de Human Rights Watch pour l’Afrique. Etant donné que ces personnes sont détenues dans des lieux et des conditions que l’on ignore, sans les garanties nécessaires, le risque de torture ou d’autres mauvais traitements est très élevé».
Amnesty International et Human Rights watch rappellent que le 30 décembre 2014, des hommes armés ont attaqué le Palais présidentiel à Banjul, la capitale, mais ont été repoussés par les forces de sécurité gambiennes. Dans les jours qui ont suivi, des membres des Forces de l’ordre, notamment des soldats et des agents en civil de l’Agence nationale de renseignement (Nia), ont arrêté des complices, amis et parents des participants présumés à cette tentative de coup d’Etat. Ces personnes ont été emmenées au siège de la Nia, où la plupart d’entre elles seraient toujours détenues au secret.
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