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Ban Ki-moon invite les Etats à s’attaquer aux maladies non transmissibles
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies, Ban Ki Moon


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Dakar - Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a invité mercredi, les Etats à tenir l’engagement pris de s’attaquer aux maladies non transmissibles, notamment en favorisant la production et la consommation d’aliments de l’agriculture durable.

Dans une déclaration parvenue à l’APS, livrée en prélude de la journée mondiale du diabète, M. Ban a encouragé ‘’chacun à faire le nécessaire pour se protéger de la maladie’’.

‘’Nous pourrons améliorer la vie de chacun et l’avenir de la planète tout entière’’, a-t-il indiqué.

Célébrée chaque année le 14 novembre, la Journée mondiale du Diabète (JMD) est la campagne de la Fédération internationale du diabète (FID) et de ses associations membres. Elle rassemble des millions de personnes dans le monde entier dans une vaste campagne de sensibilisation.

Selon le chef des Nations unies, partout dans le monde, le nombre de cas de diabète augmente, parce que la maladie frappe de plus en plus les plus jeunes et les plus pauvres.

Quelque 350 millions de personnes vivent avec le diabète, indiquant "un grave problème". ‘’Mais individuellement et collectivement, a-t-il estimé, nous pouvons agir pour prévenir et maîtriser la maladie.’’

En début 2014, l’Assemblée mondiale de la santé a adopté le plan d’action pour la stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles, demandant aux pays de freiner la progression de l’obésité et, partant, celle du diabète.

A ce propos, relève-t-on dans le texte, le secrétaire général des Nations unies a précisé que nombreux étaient ceux qui ont une prédisposition génétique au diabète. Mais la maladie tient à bien d’autres éléments.

Il s’agit, a-t-il rappelé, du vieillissement de la population et d’un mode de vie malsain caractérisé par la consommation d’aliments mauvais pour la santé, vendus partout dans le monde à grand renfort de publicité, et par l’urbanisation rapide qui limite l’exercice physique.

Ban Ki-moon a souligné l’obésité, une alimentation mal équilibrée et le manque d’exercices physiques, parmi les principaux facteurs de l’augmentation des cas de diabète.

‘’Il faut absolument réduire le nombre de nourrissons et d’enfants en surpoids’’, a-t-il soutenu, signalant que, dans un monde d’abondance, il est scandaleux qu’autant de personnes n’aient pas accès à une alimentation saine.

Plutôt que de compter sur la restauration rapide et les plats préparés pour nourrir la population, il a indiqué qu’il faudrait que l’État et les collectivités locales soutiennent les petits exploitants et l’agriculture familiale.

Mais aussi qu’ils stimulent l’agriculture durable, encouragent la consommation de produits de la terre, qui sont bons pour la santé, et favorisent l’exercice physique, a ajouté le patron des Nations unies.

‘’Nous devons non seulement prévenir la maladie, mais aussi offrir un traitement à ceux qui en ont besoin. Il y a presque un siècle que l’insuline a été administrée pour la première fois pour sauver la vie d’un patient diabétique et pourtant, aujourd’hui encore, partout dans le monde, des gens continuent de succomber à la maladie car ils n’ont pas accès à cette hormone’’, a-t-il recommandé.

De nombreux malades ne savent même pas qu’ils sont atteints, puisque, diagnostiqué tard, alors que le diabète entraîne de graves complications, a ajouté Ban Ki-moon.

Aussi a-t-il prévenu: sans traitement il arrive souvent que les diabétiques meurent prématurément de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou d’insuffisance rénale.

‘’Certains sont handicapés, ayant perdu la vue ou été amputés d’un membre, or, les pays se sont aussi engagés à améliorer, dans les 10 ans à venir, l’accès des patients aux traitements de base.’’

LTF/SAB

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