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Réaménagement du calendrier scolaire : Le Grand cadre exige des sous «supplémentaires»
Publié le vendredi 22 mai 2015  |  Le Quotidien
Accord
© aDakar.com par A. SECK
Accord avec le Grand cadre pour une suspension de la grève
Dakar, le 30 Avril 2015 - Le gouvernement s`est accordé jeudi avec le Grand cadre des syndicats d`enseignants pour une suspension du mot de grève qui paralyse depuis février dernier le fonctionnement de l`école sénégalaise.




Le Grand Cadre des syndicats de l’enseignement propose au gouvernement le prolongement des cours jusqu’à la fin juillet et la tenue des examens du Bac et du Bfem en deux sessions. Ce «sacrifice» est assujetti au paiement des heures supplémentaires.

Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement n’a pas complètement mis entre parenthèses ses menaces. Lors d’une conférence de presse hier, il a annoncé qu’il va bloquer le système éducatif si ses revendications ne sont pas respectées. L’éventualité d’un boycott des examens de fin d’année ou la rétention des notes de composition du second semestre sont toujours une arme que pourraient brandir les camarades de Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Grand cadre. Selon lui, un seul engagement a été respecté après la signature du procès verbal. Il s’agit de la validation du décret d’application qui a été signé le 11 mai dernier. «La validation devient une réalité pour les Mc (maître contractuels) et Pc (Professeurs contractuels) reclassés comme fonctionnaires. Les dépôts de dossiers ont démarré depuis le 15 mai et le ministre du Budget venu présider la réunion du comité ad hoc le mardi 19 mai a soutenu que les 15 milliards relatifs à l’alignement au grade seront payés dans le budget de 2015 ainsi qu’une partie des rappels», a indiqué M. Dianté. Alors que les lenteurs administratives, la formation diplomante, les commissions d’avancement et le régime indemnitaire des enseignants n’ont pas été pris en compte. «Tant que ces questions ne sont pas réglées, personne ne peut garantir la stabilité du système éducatif», menace-t-il.
Par ailleurs, les enseignants jugent la ponction sur les salaires «injuste et injustifiée» et estiment que la mesure ne devrait pas s’arrêter à eux. «Puisque nous ne sommes pas le seul corps à avoir observé la grève», dit-il. En outre, ils refusent de payer «doublement» la grève en acceptant les ponctions et le prolongement de l’année scolaire. «Qu’on nous paie les heures supplémentaires sans quoi nous n’irons pas vers ce réaménagement du calendrier», a alerté M. Dianté. A l’en croire, le report de deux semaines des examens ne va guère résorber le retard accusé. «Et ce sont les élèves qui vont payer les pots cassés par ce bras de fer Etat-syndicats d’enseignants», avertit le coordonnateur du Grand cadre.
«Nous n’excluons pas d’aller vers le boycott des examens, la rétention des notes du second semestre. Si nous acceptons le réaménagement du calendrier scolaire, on va vers l’hécatombe à la fin de l’année vu les incohérences qu’il y a dans ce calendrier», insiste-il. Lors de son discours, il relève le report de tous les examens à l’exception «des épreuves physiques» et l’épreuve anticipée de philosophie programmées avant les compositions du second semestre. Il avance «l’impossibilité de corriger les copies de composition, calculer les moyennes, remplir les livrets scolaires et participer aux conseils des classes en une semaine». Pis : Il met en garde contre l’impossibilité de tenir le Bfem en quatre jours. Fort de tous ces constats, Mamadou Lamine Dianté et Cie proposent au gouvernement de discuter des modalités pour prolonger les cours jusqu’au 31 juillet et de programmer les examens en deux sessions pour donner plus de chances aux potaches.
Il faut savoir que le Grand cadre a tenu cette conférence de presse pour informer l’opinion sur l’état d’exécution des directives du Premier ministre par rapport à leurs revendications.
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