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Baise du niveau des élèves au Sénégal: Les facteurs bloquants du Lartes
Publié le jeudi 21 mai 2015  |  Sud Quotidien
élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra




Le laboratoire de Recherche sur les Transformations Economiques et Sociales (Lartes), a procédé hier, mardi 19 Mai à Dakar, à la restitution des résultats du programme «Jangandoo» 2014. D’après les résultats de l’enquête, le niveau des enfants a baissé. Une situation qui s’explique par la qualité de la formation des enseignants, leur mode de recrutement, les conditions d’apprentissage des enfants…

Cette réunion de restitution était l’occasion pour Mme Sall Binta Rassoul Aw, du volet suivi et évaluation au niveau du Lartes, de laisser entendre qu’aujourd’hui, il y’a une baisse considérable du niveau des enfants. «Concernant les matières évaluées, on a noté au niveau de la lecture un pourcentage faible de 19%, pour les mathématiques, on en est à 12%. C’est au niveau de la culture générale qu’il y’a une performance du pourcentage avec plus de 80%. Les résultats ne sont pas bons certes, mais ils sont meilleurs que ceux de 2013» a-t-elle informé.

«Les facteurs explicatifs de ces conséquences d’après les questionnaires accompagnant notre enquête, sont entre autres: le problème de la qualité des enseignements et des contenus de l’apprentissage, la formation des éducateurs, le mode de recrutement des instituteurs, les conditions d’apprentissage des enfants, les conditions des ménages…» ndique-t-elle.

S’agissant des palliatifs prévus au niveau du Lartes pour renverser la tendance, Mme Aw suggère une démarche participative et inclusive où tous les acteurs aussi bien de l’éducation mais aussi les parents et la population entière, pourront agir. «Pour en arriver là, des guides simples de remédiassions en mathématiques, en lecture, et dans toutes les autres matières seront élaborés et mis à la disposition des familles analphabètes comme celles instruites pour accompagner leurs enfants», dit-elle.

L’institut invite les enseignants à encore dialoguer avec les communautés mais également à prendre les élèves comme leurs propres enfants. «Il serait bien que les éducateurs suivent mieux les enfants en essayant toujours de savoir ce qui ne va pas. Il serait d’autre part, bien, qu’ils se montrent plus attentifs à leur égard en s’intéressant à eux» recommande-t-elle.

L’inspectrice de l’enseignement moyen et secondaire à l’IA de Dakar, et point focal du programme «Jangandoo» Ndèye Selbe Badiane, soutient que ce projet vise à juger le niveau des enfants âgés de 6 à 14 ans.

A l’entendre, ce baromètre indépendant et périodique favorisant les éducations de qualité au Sénégal, a aussi pour objectif d’évaluer les capacités de cette formation. «On s’est rendu compte que le niveau des enfants devient de plus en plus faible surtout en français et en mathématique.» révèle t-elle.

L‘enquête «Jángandoo» 2014 a aussi décelé la faiblesse du niveau des directeurs d’écoles, dont plus de 11% dans la région de Kaolack, par exemple, n’ont pas le baccalauréat.

Ce plan a évalué le niveau des enfants dans le secteur formel, non formel mais aussi informel. Il a ciblé 10.000 ménages soit 26.068 contrairement à 2013 avec 5000 foyers, soient 15.277.
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