Accès à l’eau et l’assainissement en Afrique subsaharienne: 324 millions de personnes privées d’une source d’eau potable #aDakar

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Accès à l’eau et l’assainissement en Afrique subsaharienne: 324 millions de personnes privées d’une source d’eau potable

Publié le mercredi 20 mai 2015 | Sud Quotidien

L’accès à l’eau potable pour tous est loin d’être une réalité au Sénégal. Pis, en Afrique subsaharienne, 40% de la population du monde rurale n’ont pas accès à une source d’eau potable améliorée, soit 324 millions de personnes. La révélation est faite par le Congad au cours d’un atelier de partage d’une étude sur l’accès à l’eau et à l’assainissement hier, lundi 18 mai à Dakar.

324 millions de personnes n’ont pas accès à une source d’eau potable améliorée en Afrique subsahairenne, surtout en milieu rural. Soit 40% de la population. C’est en substance ce l’on peut retenir d’une enquête du Congad sur l’accès à l’eau et à l’assainissement. Ce rapport 2013 du «Joing monitoring program Oms-Unicef» a été rendu lors d’un atelier de partage avec les députés, les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), les élus locaux hier, lundi 18 mai à Dakar.

En outre, révèle l’étude, 70% de la population de l’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à un assainissement de base. Ces problèmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, s’expliquent, entre autres, par l’insuffisance de la mise en œuvre d’une politique unique, l’insuffisance de cadres réglementaires et juridiques, la fragmentation institutionnelle, la mauvaise allocation des ressources ou le non respect des engagements pris. S’y ajoutent aussi le manque de capacités des acteurs du secteur et la nécessité d’une plus grande participation des parties prenantes, lesquels semblent être les obstacles à surmonter pour enfin résoudre ce problème.

Pour faire face à ces difficultés, il donc est recommandé aux acteurs locaux et nationaux de prendre conscience et suivre la réalité de la gouvernance de l’accès à l’eau et à l’assainissement. Selon toujours l’étude du programme, les acteurs doivent aussi disposer de stratégies d’anticipation sur les tendances lourdes. Durant cet atelier, qui est une contribution pour un développement durable dans le cadre de l’agenda Post-2015 dans le cadre de l’eau et de l’assainissement, il a été aussi question de la hausse du prix de l’eau.