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Sédhiou - Prévention et gestion des conflits en milieu scolaire: Élèves, professeurs et chefs d’établissement formés
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  Sud Quotidien
élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra




Un atelier de formation en technique de prévention et de gestion des conflits en milieu scolaire a eu lieu, le samedi 16 et dimanche 17 mai, à Sédhiou, à l’intention des acteurs de l’école. Le but est de promouvoir le dialogue social afin d’éviter les conflits ouverts entre les élèves et l’administration. La section sénégalaise d’Amnesty international qui en est l’organisatrice a exhorté l’Etat du Sénégal à trouver une solution définitive au déficit de professeurs ou, à défaut, de faire appel aux assistants français.

A l’initiative de la section sénégalaise d’Amnesty International et sur financement de la fondation Konrad Adenauer, les acteurs de l’école de Sédhiou, élèves et enseignants en particulier, ont pris part à une session de formation portant sur la gestion pacifique des conflits liés surtout au déficit de professeurs. « Depuis quelques années, l’espace scolaire est émaillé de violences. Cela porte un tort non seulement à l’école elle-même mais aussi à la société en général avec la destruction d’infrastructures publiques notamment. Donc, le but de cet atelier est de former les chefs d’établissement et les chefs de gouvernement scolaire à résoudre les conflits au sein de l’école de façon pacifique », a indiqué Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal.

Et de relever des cas d’espèce ayant tourné à la dérive « à Djirédji, dans le Sédhiou, et à Oulampane dans le Bignona, pendant ces dernières années, les policiers et les militaires ont eu à tirer à balles réelles sur les élèves en manifestation pour réclamer des professeurs. Il y a eu d’autres événements aussi dans l’est du pays ». Seydi Gassama a exhorté l’Etat à trouver une solution définitive à ce problème structurel ou à défaut, à faire recours aux assistants techniques français comme par le passé. « Il faut que l’Etat du Sénégal assume ses responsabilités pour trouver une solution définitive à ce problème structurel qui est un déficit d’enseignants dans les disciplines scientifiques notamment. Il peut faire recours aux assistants techniques comme par le passé ».

Au sujet du manque de formation professionnelle des jeunes, le directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal l’a assimilé à la racine du mal de l’émigration clandestine. « Parmi les migrants clandestins, certains ont eu même leur diplôme de l’enseignement supérieur, donc tant que l’Etat n’apporte pas une réponse adéquate au chômage des jeunes et la situation des jeunes en milieu rural, les jeunes vont toujours tenter l’aventure », a noté Seydi Gassama. Les participants à cet atelier se sont réjouis du choix contextuel de ce thème et des aptitudes reçues favorables au règlement pacifique des conflits en milieu scolaire. « Les échanges que nous avons eus sont très riches et nous donnent des aptitudes nouvelles pour faire du dialogue social un outil de règlement des conflits », a ainsi déclaré Babou Dramé, le président du gouvernement scolaire du lycée Ibou Diallo de Sédhiou.
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