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68ème Assemblée mondiale de la santé : Pr Awa Marie Coll Seck et le Sénégal honorés
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  Le Quotidien
Ébola:
© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire
Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale.




Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Pr Awa Marie Coll Seck, et le Sénégal sont honorés à Genève (Suisse), à l’occasion de la soixante-huitième Assemblée mondiale de la santé qui s’y est ouverte hier. Le Sénégal, à travers la personne du Pr Seck, a été en effet élu vice-président de cette Assemblée mondiale de la santé derrière l’Inde qui assure la présidence des travaux qui prendront fin mardi prochain.

Selon un communiqué rendant aussi compte d’un déjeuner de travail du ministre suisse de la Santé et des affaires sociales, en marge de l’ouverture de la soixante-huitième Assem­blée générale de la santé, sur le thème : Eradiquer le Sida d’ici 2030, «l’honneur est revenu au Sénégal qui a été le premier pays à prendre la parole». D’après même la modératrice de cette rencontre dont les propos sont contenus dans le communiqué, «le Sénégal et son ministre de la Santé méritent ce choix».
Au cours de son exposé, Pr Seck a raconté une anecdote sur le déni, la stigmatisation et la multi-sectorialité, en passant par l’engagement à un plus haut niveau, selon toujours le communiqué. «Ce qui a également fait l’exception sénégalaise, c’est aussi l’implication de toute la société, à commencer par le personnel de santé, les chefs religieux et tous les autres démembrements de la société», lit-on.
Les résultats du Sénégal en matière de lutte contre le Sida, à n’en pas douter, sont enviable, avec son taux de prévalence national qui stagne à 0,7% depuis l’apparition de la maladie sous nos cieux. Le communiqué nous indique que «Mme le ministre est revenue sur la loi de 60 qui parlait des travailleurs du sexe et plus récemment des efforts faits pour maintenir le taux de prévalence à 0,7%.» Néanmoins, le ministre de la Santé et de l’action sociale estime qu’il faut des moyens et du personnel pour pérenniser les résultats du Sénégal. Un clin d’œil sans doute des partenaires qui se retirent progressivement du financement du Sida en Afrique de manière générale.
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