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Reconnu coupable : Le «journaliste» Ibrahima Ngom Damel prend 2 mois ferme
Publié le mercredi 13 mai 2015  |  Le Quotidien
Le
© Autre presse par DR
Le palais de justice de Dakar




Ibrahima Ngom dit Damel a été reconnu coupable hier, d’extorsion de fonds, menace et voies de fait au préjudice du président du Groupe parlementaire de Benno bokk yaakaar (Bby). Malgré le désistement de Moustapha Diakhaté, dont la plainte a enclenché la procédure judiciaire, le juge des flagrants délits a prononcé une peine ferme. Une plainte du responsable politique de l’Apr vaut à celui qui se réclame journaliste, ses déboires avec la justice. Il a été condamné à 2 mois de prison ferme. Une deuxième condamnation, après celle écopée il a y a deux semaines. En fait, le journaliste a été récemment condamné à 6 mois avec sursis pour le même délit.

Pour cette affaire jugée hier, devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, Moustapha Diakhaté estime que le «journaliste» a tenté de lui soutirer de l’argent, sous la menace. Le député en avait marre des agissements de Ngom Damel. D’ailleurs, le responsable politique de l’Apr indique avoir reçu un message daté le 3 novembre 2014, provenant du numéro du gars. Dans son message, celui-ci avait écrit : «J’ai eu la peau de Ibrahima Sall, il me reste la tienne ; sous peu, tu ne seras rien.»
A l’audience, Ibrahima Ngom Damel a été longuement sermonné par le président du Tribunal des flagrants délits. Le juge a fustigé son comportement, en lui demandant de se ressaisir. Le juge lui dit : «Vous devriez faire autre chose, car ce que vous faites, ça s’appelle du terrorisme et non du journalisme. Vous demandez de l’argent à gauche à droite, ce n’est pas bien.» Regard triste, M. Ngom encaisse les remontrances magistrales du juge. Avant de reconnaître les faits qui lui sont reprochés. «Je reconnais que j’ai tort, je demande pardon», s’excuse-t-il, après avoir pourtant réfuté d’avoir demandé de l’argent au député.
Mais ses excuses n’ont pas empêché le représentant du Ministère public de requérir une sanction. Le procureur a requis 3 mois ferme à son encontre.
Le Parquet estime que ce dernier n’a pas respecté les règles d’éthique et de déontologie qui organisent le métier de journalisme.
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