Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

L’Institut supérieur de formation agricole et rurale dans des difficultés : Une école d’ingénieurs sans laboratoire
Publié le mercredi 13 mai 2015  |  Le Quotidien
Le
© aDakar.com par DF
Le gouvernement salue l`implication du khalife de Médina Baye dans le secteur agricole
Médina Baye, le 02 Décembre 2014 - Médina Baye, lé 02 Décembre 2014 - Le khalife de Médina Baye (commune de Kaolack), Cheikh Ahmad Tidiane Ibrahima Niasse, est l`un des plus grands producteurs agricoles du Bassin arachidier (régions du centre), où sa "forte implication" dans l`agriculture est connue de tous, a estimé le ministre de l`Agriculture et de l’Equipement rural. Photo: Dr Pape Abdoulaye Seck




L’Institut supérieur de formation agricole et rurale (Isfar), fondé au milieu des années 1960 au Sénégal et ouvert à Bambey en 1965, après avoir fonctionné un temps au Lycée Maurice Delafosse de Dakar, fête son cinquantenaire dans la dèche. Ayant jusque-là formé 1 713 ingénieurs des travaux, l’école se débat dans des difficultés et appelle à être soutenue pour maintenir sa réputation d’école d’élite.

L’Institut supérieur de formation agricole et rurale ex-Ecole nationale des cadres ruraux (Encr) de Bambey, qui a formé d’éminentes personnalités et ingénieurs de ce pays et de l’Afrique, vit une situation dramatique. Ce temple du savoir, qui va fêter les 28, 29 et 30 mai prochains son cinquantenaire, souffre de la vétusté de ses locaux et de son manque de personnel. Pis, son laboratoire n’existe que de nom.
Mohamed Camara, son directeur, confie : «On n’a pas de laboratoire fonctionnel, qui pourrait abriter l’essentiel du matériel de laboratoire pour permettre la formation pratique en labo, mais aussi pour pouvoir faire des expériences de routine, qui permettent de répondre efficacement à certaines sollicitations. Au plan des infrastructures, nous sommes dans une situation de vétusté qui s’explique par l’âge, l’école date de 1960. Elle fait 55 ans d’âge. Nous avons besoin de réparations, mais aussi de nouvelles constructions.»
M. Camara intervenait, lors de la cérémonie de lancement des activités du cinquantenaire. Ces activités, placées sous le signe de la contribution de l’agriculture dans le programme Sénégal émergent, seront un moment riche d’échanges avec des anciens de l’établissement, mais aussi des experts du développement rural. Venu présider la rencontre, en présence du préfet du département, Pr Mactar Mour Seck, recteur de l’Université de Thiès, dira que «ce Cinquantenaire de l’Isfar aura un cachet très populaire».
A propos du manque de moyens de l’Isfar, il dit : «Le Contrat de performance a permis la mise à disposition de moyens, l’acquisition de matériels pédagogiques et de terrain à l’Isfar. Sur le plan du personnel, c’est toute l’Université de Thiès qui manque de personnel. Nous étudierons les voies et moyens pour essayer de répondre à ces préoccupations.»
Le recteur n’a pas aussi manqué de donner son avis, sur le rattachement prochain de l’Isfar à l’Université Alioune Diop de Bambey. «Pour des raisons stratégiques et géographiques, l’Isfar va très probablement aller à l’Université Alioune Diop de Bambey», a-t-il indiqué. Tout en réagissant par ailleurs, sur la crise qui secoue l’Université de Thiès (lire ci-dessous), disant comprendre parfaitement la préoccupation des différentes composantes de cette université. «Cela fait longtemps que nous attendons l’agrandissement de cette université. L’Etat a pris des dispositions pour répondre à cette préoccupation. Sous peu, la construction de 3 salles de classe de 100 places va démarrer. Il y a le projet qui tarde à se concrétiser, mais je veux rassurer tout le monde que cela va se faire dans les semaines à venir», a-t-il tempéré.
Commentaires

Dans le dossier

Éducation Nationale (2015)
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment