Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

3 questions à ... (Awa Guèye, directrice agence tourisme CTA): ‘’Nous nous attendons aussi à la baisse des taxes aéroportuaires’’
Publié le mardi 12 mai 2015  |  Enquête Plus




Le visa payant est supprimé mais il reste tout de même certaines taxes. Comment allez-vous procéder pour leur réduction ?

C’est une excellente nouvelle. Vous avez suivi le comportement des professionnels dans la dénonciation de cette mesure et de son application. Fort heureusement, nous avons été entendus par le président de la République, qui a compris que c’était une contrainte lourde pour la destination Sénégal. Nous suivons la mise en œuvre de cette suppression, en ferons une évaluation, et nous concerterons avec les Tours operator (TO) pour la marche à adopter. Nous nous attendons aussi à la baisse des taxes aéroportuaires car le président avait annoncé leur baisse de 50%, à Ziguinchor. Si on réduit celles sur la sûreté et sur les passagers, ainsi que celle sur la surcharge carburant (160 000 F Cfa), on aura fait un grand bond en avant. Ce qui va aider à repositionner le Sénégal à avoir des prix compétitifs dans la même fourchette que les prix pratiqués au Cap-Vert par exemple.

Quelles sont les mesures à prendre dans l’immédiat ?

On est arrivé à un moment où plusieurs facteurs cumulés ont plombé le secteur. Il y a une grande concertation qui est menée et on attend la mise en œuvre par le président de la République. La suppression du visa est déjà actée, depuis le 1er mai, ce qui est excellent. On attend la mise en place du crédit pour tous les acteurs et non les hôteliers seulement. On avait également arrêté une série de mesures urgentes, 17 en tout. Donc il faudra travailler sur une matrice assez complète avec un bon chronogramme qui nous permettra d’avancer sûrement. Faire revenir les touristes au Sénégal ne sera pas facile parce qu’on est tellement au creux de la vague. Si on commence à travailler maintenant, d’arrache-pied, on devrait voir les résultats dans deux à trois ans pour que le Sénégal soit à la mode.

Les tourismes, culturel religieux ou de découverte, sont-ils une alternative crédible au balnéaire ?

Evidemment, une destination touristique est une palette d’offres. Ces types de tourisme peuvent constituer des alternatives à condition que leur promotion soit bien assurée. Les produits existent déjà, il faut juste mieux les structurer. Nous avons le potentiel, il suffit de l’exploiter. Toutes ces formes peuvent être une alternative ou un complément au tourisme balnéaire qui reste l’identifiant du Sénégal. Le tourisme d’affaires à Dakar se positionne déjà bien mais nous pouvons avoir une ambition plus grande ; il rapporte beaucoup de devises. Il y a d’autres niches de forme de tourisme qu’on peut développer aussi comme l’écotourisme, le tourisme ornithologique, la chasse, la pêche etc.

Commentaires