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Envoi de 2 100 soldats en Arabie Saoudite : La Raddho exprime sa vive inquiétude
Publié le vendredi 8 mai 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Raddho, supervise les élections




La décision du gouvernement du Sénégal d’envoyer 2 100 soldats en Arabie Saoudite continue de susciter des réactions. La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), dans un communiqué, a exprimé «sa vive inquiétude face à cette décision du gouvernement». Selon cette organisation de défense des droits de l’Homme, «une telle décision devait avoir pour préalable la recherche d’une large adhésion des forces vives de la Nation avant même la lecture du message du chef de l’Exécutif à l’Assemblée nationale».

Au-delà de la recherche de l’adhésion des forces vives de la Nation autour de cette question, la Raddho s’inquiète du «contexte politico-juridique international dans lequel intervient le recours à la force par le Royaume d’Arabie Saoudite et ses alliés». Selon le secrétariat exécutif de cette organisation, «la Charte des Nations unies réglemente le recours à la force dans les relations internationales dans son chapitre VII au terme duquel, le recours à la force doit être seulement autorisé par le Conseil de sécurité en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression». «Or, il y a lieu de constater qu’aucune résolution du Conseil de sécurité n’a apporté sa caution à l’intervention militaire du Royaume d’Arabie Saoudite et de ses alliés au Yémen. Dans ces conditions, il est regrettable qu’un Etat de droit et de démocratie comme le Sénégal s’implique dans une intervention militaire dont la légalité internationale est largement sujette à discussions», a-t-on déploré.
Par ailleurs, ces défenseurs des droits humains s’étonnent du fait «qu’au moment où le Sénégal préside, par l’intermédiaire de son ministre de la Justice, l’Assemblée générale des Etats parties à la Cour pénale internationale (Cpi), qu’il soit complice d’une situation qui est susceptible d’être qualifiée en théorie de crime d’agression, prévu par l’article 8 bis du Statut de Rome, même si au demeurant, cette disposition n’est pas encore entrée en vigueur». La Raddho attire ainsi «l’attention des autorités politiques et militaires du Sénégal sur le risque pour elles d‘être justiciables devant la Cpi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre». «En tenant compte de tout ce qui a été exposé, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme exhorte le gouvernement du Sénégal à faire preuve de la plus grande vigilance dans le respect du droit international public, ainsi que du droit international humanitaire», a-t-on fait savoir dans le document.
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