Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Agitations notées au sein de la coalition présidentielle: Me Oumar Youm "instruit" les leaders de Bennoo
Publié le mardi 5 mai 2015  |  Sud Quotidien
Assemblée
© aDakar.com par DF
Assemblée générale constitutive de l’Association des départements du Sénégal
Dakar, le 11 Janvier 2014 - Le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’Aménagement du territoire a présidé l’assemblée générale constitutive de l’Association des départements du Sénégal (ADS). Photo: Oumar Youm




Me Oumar Youm, ministre de la Gouvernance locale et par ailleurs porte-parole du gouvernement est formel. La consolidation de la coalition présidentielle Bby nécessite que ses différents leaders sachent raison garder dans leurs appréciations critiques de l’action du régime et du Président Macky Sall. Lequel les a fournis en postes de responsabilités, au point de se priver d’une majorité qualifiée au niveau de l’Assemblée nationale, du Cese, voire dans le gouvernement. Pour autant, a dit Me Youm qui était l’invité d’Objection de Sud Fm hier, dimanche 03 mai, «c’est aux membres de Bby de mériter la confiance du chef de l’Etat» en s’employant à asseoir davantage la coalition présidentielle et adopter de la retenue dans certaines de leurs déclarations qui pourraient prêter à confusion.

Les diverses agitations notées au sein de la coalition présidentielle Bennoo Bokk Yaakaar, ces derniers temps-ci, surtout avec les déclarations assez acerbes de certains leaders de partis membres de la majorité à l’endroit de l’action du régime, n’ont pas reçu l’agrément de Me Oumar Youm, ministre de la Gouvernance locale et porte-parole du gouvernement. Invité de l’émission Objection de Sud Fm animée par Baye Oumar Guèye hier, dimanche 03 mai, le ministre et responsable de l’Apr (parti au pouvoir) a exhorté les dirigeants de la coalition à s’employer davantage pour la consolidation de Bby, au lieu d’exceller dans des déclarations qui pourraient saper l’unité de la coalition. Pour autant, le ministre de la Gouvernance locale dira : «Je pense qu’on est dans le temps d’assumer les responsabilités et chacun doit faire l’effort sur lui-même d’être d’abord très soucieux à la consolidation des acquis de Bennoo Bokk Yaakaar, utiliser des éléments de langage qui ne font pas place à des interprétations de nature conflictuelle et essayer de trouver les meilleures solutions pour essayer de stabiliser la coalition par ce que je pense que nous avons besoin de la coalition».

Pour sauvegarder Bennoo Bokk Yaakaar, Me Oumar Youm a ainsi demandé à ses leaders de rendre au président de la République la monnaie de sa pièce. «Le chef de l’Etat a montré dans ses actes de tous les jours sa volonté de partage, d’écoute, de coproduction avec ses alliés, au point de se priver d’une majorité qualifiée au niveau de l’Assemblée nationale, de donner des postes de responsabilités dans le gouvernement, au sein du Conseil économique, social et environnemental …

Maintenant, c’est aux autres de mériter cette confiance et de la consolider... ». Le porte-parole du gouvernement et responsable de l’Apr (Mbour) n’en rejette pas moins la liberté de langage qui relève des prérogatives de chaque parti membre. Seulement, il a fait savoir que « si ça va mal, il faut le dire, mais il faut savoir le dire et utiliser les formes qu’il faut parce que c’est ça, les obligations de réserve. Je peux comprendre qu’un militant puisse avoir cette liberté de langage mais que ça ne soit pas le cas des responsables. Venant de hauts responsables, ce ne sont pas des messages qui rassurent».

Pour rappel, la coalition présidentielle qui a porté Macky Sall au pouvoir, en 2012, est traversée à mi-mandat de la présidence de l’actuel locataire du Palais par de fortes agitations entre certains partis membres et l’Apr, la formation présidentielle. Pour diverses raisons liées soit à la volonté des uns et des autres de présenter leur propre candidature à la prochaine élection présidentielle (comme pour le Ps d’Ousmane Tanor Dieng), soit à des critiques acerbes contre l’action du régime et ses lenteurs à amorcer les véritables ruptures annoncées dans les pratiques politiques (comme pour le cas de la Ld de Mamadou Ndoye).
Commentaires