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Ibrahima Khalil Ndiaye, SG du Synpics sur le code la presse et la convention collective: "Nous avons démarché, mais c’est jusqu’ici le statu quo"
Publié le lundi 4 mai 2015  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Fermeture annoncée de l`AITV: le délégué syndical demande un moratoire
Dakar, le 28 Novembre 2014 - La fermeture de l`Agence internationale de télévision (AITV) ``entraînera des lourdes conséquences`` pour les chaines africaines et internationales, a déclaré, vendredi à Dakar, son délégué syndical, Didier Givodan, qui a demandé un moratoire. Photo: Ibrahima Khaliloulaye Ndiaye, secrétaire général du SYNPICS




Après le travail colossal qui a été abattu pour rédiger le projet de code de la presse, le Gouvernement du Sénégal n’a encore rien fait pour diligenter ce dossier. Ibrahima Khalil Ndiaye, secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics), s’est exprimé hier vendredi 1er mai, à l’occasion de la fête du travail, pour annoncer que c’est toujours le statuquo malgré les efforts consentis.

Le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics), Ibrahima Khalil Ndiaye, a révélé hier qu’il y a un statuquo sur la question du nouveau projet de Code de la presse. Il invite le Gouvernement par conséquent à piloter le dossier pour le soumettre à l’Assemblée nationale. «Il faut préciser jusqu’ici que le projet du code de la presse n’est pas officiellement soumis à l’appréciation de l’assemblée nationale pour vote ou désapprobation. Ce sont les gens qui en parlent par-ci, par-là, sans avoir une idée précise de ce projet de loi notamment sur la dépénalisation. Mais il y a des choses plus coriaces à l’égard des journalistes fautifs. Donc, il y a des choses très intéressantes », a-t-il signalé.

« Et ça c’est du ressort du gouvernement de piloter le dossier pour le soumettre à l’assemblée nationale. Nous avons fait notre boulot. C’est au gouvernement de faire le sien afin que ce code soit voté. En définitive nous appelons le gouvernement à prendre courage pour faire avancer ce dossier. C’est un grand travail que les gens ont abattu pour rédiger ce nouveau code de la presse, en épiloguant sur les éventuels maux de la profession», soutient-il. «Sur l’ensemble du texte relatif au code, nous sommes ouverts aux discussions. Maintenant c’est au gouvernement de jouer le jeu», poursuit-il.

Par la même occasion, le secrétaire général du SYNPICS a regretté que le Chef de l’Etat n’ait pas accordé d’audience aux membres du syndicat des journalistes depuis 2012, même s’il estime que ce n’est pas une fin en soi. «Je dois dire que dans un Etat bien organisé le président de la République reçoit ses concitoyens, ce qui est tout à fait normal. Mais dans le cas d’espèce, nous estimons qu’il y a beaucoup de problèmes. Et discuter avec le chef de l’Etat sur ces questions ne ferait que du bien pour les journalistes. Voila ce qui sous tend notre démarche », déclare-t-il. « De cette initiative nous avons tenté plusieurs fois par correspondances pour décrocher une audience, mais jusqu’ici nos tentatives sont restées vaines. Nous ne déchantons pas tout de même. Nous estimons devoir être reçu au même titre que les autres sénégalais. Pour le moment nous en prenons acte puisque ceci n’est pas un objectif, encore moins une finalité en soi», poursuit-il.

S’agissant de la convention collective des journalistes, Ibrahima Khalil Ndiaye a précisé que le débat est posé. «Je dois dire que le débat est posé. La liste des plénipotentiaires aussi bien du côté du patronat que des employés est déposée. C’est au ministère en tant que maître d’œuvre de les rapprocher pour harmoniser les positions», dit-il. «Nous avons bon espoir que d’ici la fin de l’année nous aurons la convention collective en ce sens que le format a été déjà retenu. Il ne reste que quelques petits détails à régler», conclut-il.
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