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Défilé du 1er mai : Cheikh Diop appelle à «apurer le passif social»
Publié le lundi 4 mai 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les centrales syndicales ont célébré la fête du travail
Dakar, le 1 mai 2014- Quatre centrales syndicales ont tenu un grand rassemblement, jeudi au stade Demba Diop, en lieu et place du traditionnel défilé marquant la fête internationale du travail.




La Coalition des confédérations syndicales de travailleuses et travailleurs du Sénégal (Ccstts) a décliné hier, à l’occasion de la célébration de la fête du travail, le cahier de doléances des travailleurs, axé sur la protection sociale, les difficultés dans les entreprises, l’unité autour de l’intérêt collectif. Les travailleurs, venus en masse, se sont rassemblés autour du thème : «Une coalition forte pour une feuille de route sociale au service des travailleuses et travailleurs du Sénégal».

Les membres de la Coalition des confédérations syndicales de travailleuses et des travailleurs du Sénégal (Ccstts) ont célébré hier, à Dakar, la fête internationale du travail sous le signe de l’unité. Venus en masse, des pancartes, des banderoles avec des slogans «L’é­cole publique avant tout», «Oui à l’équité, à la transparence», «Marché Sandaga, 19 mois de galère et de souffrances», un véhicule sonorisé devant la foule, ils ont défilé du siège de la Radio­diffusion télévision sénégalaise (Rts) à la Place de l’Obélisque.
Les travailleurs se sont rassemblés autour du thème : «Une coalition forte pour une feuille de route sociale au service des travailleuses et travailleurs du Sénégal». Cheikh Diop, secrétaire général de la Confédé­ration nationale des travailleurs du Sé­négal/Force du changement (Cnts/Fc), a appelé ses camarades à aller vers l’épuration du social. «Aujourd’hui, avec le Haut conseil du dialogue social que nous avons mis en place, le pacte de stabilité sociale et d’émergence économique qui a été signé, les Assises de l’éducation à l’issue desquelles nous avons des conclusions, les concertations sur l’enseignement supérieur, etc. nous devons aller en principe vers un dialogue social beaucoup plus apaisé. Nous devons accepter également d’apurer le passif social, c’est-à-dire la crise de l’éducation, les entreprises qui sont en difficulté (Ics, Suneor, Ads…)», a soutenu M. Diop. D’après les membres de la Cnts/Fc, la prise en compte des revendications qu’ils ont formulées permet d’aller «résolument» vers un nouveau dialogue social.
Pour Cheikh Ousmane Diop, secrétaire général du Syndicat national des industries chimiques, affilié à la Cnts, le problème des travailleurs est lié à la conservation de l’emploi. «Beaucoup d’entreprises sont en difficulté à la cause de la concurrence déloyale, la contrefaçon, la libéralisation aveugle qui sévit dans notre pays. Et elles ne sont pas protégées. Le deuxième problème, c’est la précarité du travail, la sous-traitance. Les entreprises mères ont tendance à sous-traiter une grande partie de leurs activités à d’autres personnes qui ne respectent pas la loi», a-t-il indiqué. Selon Cheikh Ousmane Diop, le respect des droits des travailleurs au sein de l’entreprise, la protection sociale sont des facteurs importants pour le bien-être social. Le ministre de la Fonction pu­blique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, a précisé que le gouvernement va discuter avec les syndicats.
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