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Détérioration de la position extérieure globale nette du Sénégal en 2013 (BCEAO)
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
Première
© aDakar.com par MousNabi
Première réunion du Collège des Superviseurs du Groupe Ecobank Transnational Incorporated (ETI) à Abidjan
Mardi 28 avril 2015. La première reunion du Collège des Superviseurs du Groupe Ecobank Transnational Incorporated (ETI) s’est ouverte à Abidjan, sous la présidence de M. Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).




La position extérieure globale nette (PEGN) du Sénégal (qui reflète le niveau de l’endettement du pays) s’est détérioré de moins 4031,2 milliards FCFA (environ 6.449,920 milliards de dollars) en 2013 a révélé jeudi à Dakar M. Demba Sy, fondé de pouvoirs au service des études et de la statistique de l’agence principale de Dakar de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).


M. Sy présentait la balance des paiements du Sénégal au titre de l'exercice 2013 lors de la 7ème journée de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal organisée par la BCEAO.

« Cette détérioration est l'équivalent de 55,2% du Produit intérieur brut (PIB) », ajoute M. Sy. En 2012, le niveau du PEGN se situait à moins 3478,6 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Selon M. Mamadou Camara, directeur national de la BCEAO, la structure de cet endettement est plus bilatérale que liée au marché international.

Le déficit des transactions courantes est ressorti à 765,5 milliards FCFA, soit 10,5% du PIB contre 780,1 milliards FCFA, soit 10,9% du PIB en 2012. Selon le fondé de pouvoirs de la BCEAO, cette atténuation s'explique principalement par le repli du solde déficitaire des échanges de biens et services qui s'est établi à 20,9% du PIB après 21,2% du PIB en 2012 et par la progression de l'excédent du compte de revenu secondaire (passant de 12,5% du PIB en 2012 à 12,6% en 2013).

Abordant le compte du revenu primaire, M. Sy soutient que son solde débiteur s'est dégradé de 0,1 point de PIB à 2,2% du PIB.

«L'évolution des comptes des transactions courantes et de capital fait ressortir un besoin de financement de l'économie de 584 milliards FCFA, soit 8% du PIB », affirme M. Sy. Il avance que ce besoin est couvert par le compte financier à hauteur de 551,6 milliards en liaison notamment aux investissements directs étrangers (137,3 milliards) et les autres investissements (419,8 milliards).
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