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Radicalisation des syndicats d’enseignants: Le gouvernement menace
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Sud Quotidien
La
© aDakar.com par DF
La famille et le dialogue interreligieux au menu du 2e congrès de l’URPAO
Dakar, le 04 Novembre 2014- La famille comme enjeu du dialogue interreligieux est au cœur du 2e congrès de l’Union des prêtres de l’Afrique de l’ouest (URPAO) qui s’est ouvert mardi à Dakar. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la Fonction publique, Viviane Laure Elisabeth Bampassy.




Les négociations entre le gouvernement, le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) ont enregistré leur énième échec. Les syndicats d’enseignants continuent de se radicaliser en poursuivant leurs différents plans d’actions, tandis que le gouvernement, las d’attendre, entend prendre toutes ses responsabilités.

C’est toujours le statu quo sur les négociations entre le gouvernement, le Grand cadre des syndicats d’enseignants et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire. Si les deux parties déclarent haut et fort l’urgence d’apaiser l’espace scolaire, afin de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école, il n’en demeure pas moins toutefois qu’elles n’ont pas encore trouvé consensus sur le seul point d’achoppement : l’alignement de l’indemnité de logement. Les autorités demandent aux partenaires sociaux d’attendre les conclusions d’une étude en cours. Une proposition qui tombe dans l’oreille d’un sourd, depuis le début des négociations si l’on sait que la partie syndicale reste intransigeante sur cette question.

Toujours est-il que l’alignement des indemnités de logement qui a fini de prendre en otage l’école sénégalaise, agace finalement les membres du gouvernement. Las d’attendre, ils disent prendre toutes leurs responsabilités. Pour le ministre de la Fonction publique de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, « le gouvernement ne peut plus attendre. Il faut que les enfants retournent à l’école. Nous pensons que le gouvernement a fait plus d’efforts sur l’ensemble des questions pour que la partie syndicale lève son mot d’ordre de grève et permettre aux enfants de retourner en classes ».

Par conséquent, indique Viviane Laure Elisabeth Bampassy, « Je voudrais donc en appeler à la responsabilité personnelle des enseignants. Je ne parle pas de militant d’un syndicat. Je parle de l’enseignant qui a comme mission de transmettre du savoir à nos enfants ».

« Le gouvernement ne peut pas être là à tergiverser. Nous prendrons toutes les responsabilités. Nous avons décidé de se retirer sans avoir signé le procès-verbal pour pouvoir évaluer. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités », a souligné Mme Bampassy. Avant de poursuivre : « il faut que les syndicats d’enseignants sachent raison garder. Nous allons évaluer ce qui s’est passé et le gouvernement prendra ses responsabilités ».

Les syndicats d’enseignants disent niet

Décidément, le Grand Cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) comptent aller jusqu’au bout pour matérialiser leur slogan : « cette année ou jamais ». Ils exigent toujours de la part du gouvernement une réponse concrète sur la question de l’indemnité de logement suspendue à la seule étude dont les conclusions sont très attendues. Pour Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Gcse, « les mesures prises par le gouvernement ne vont pas dans le sens de l’apaisement de l’espace scolaire ». Par conséquent, estime-t-il, « nous allons se retrouver demain (aujourd’hui, mercredi Ndlr) en plénière du Grand cadre. Nous tiendrons jeudi une conférence de presse en présence des médiateurs pour donner notre position officielle. Le mot d’ordre va se poursuivre ».

Abdoulaye Ndoye, Secrétaire général du Cusems, attend pour sa part « l’acceptation simplement du principe de l’indemnité de logement par le gouvernement et de discuter ensuite des modalités ». « Le gouvernement s’est inscrit dans une logique de confrontation. Quoi qu’il arrive demain, le gouvernement sera le responsable », a-t-il affirmé.
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