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Santé communautaire : Plaidoyer pour l’augmentation de 10 à 15% des fonds de dotation
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Le Quotidien
Ebola
© aDakar.com par DF
Ebola : les Etats invités à agir ensemble pour une riposte ciblée
Dakar, le 20 Janvier 2015 - La persistance de la menace de l’épidémie d’Ebola oblige les Etats à ‘’agir ensemble, vite et avec efficacité pour réfléchir aux meilleurs moyens susceptibles d’apporter une riposte ciblée, avec rigueur, dans la discipline et la cohésion’’, a indiqué Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale.




Le ministère de la Santé et de l’Action sociale compte beaucoup sur le soutien et l’accompagnement des Collectivités locales pour une bonne prise en charge de la santé communautaire avec l’Acte 3 de la décentralisation. Surtout, insiste le directeur de la Santé Papa Amadou Diack, en ce qui concerne la Couverture maladie universelle (Cmu). «Nous voulons que les Collectivités locales s’organisent pour mettre en place les instances de coordination au niveau central, intermédiaire et déconcentré pour mobiliser une partie de leur budget destiné à l’effort de santé», souhaite Papa Amadou Diack.

Aussi la tutelle a-t-elle invité les Collectivités locales, dans le cadre de la coopération internationale, à mobiliser des ressources additionnelles afin de compléter les équipements au niveau des structures sanitaires, mais aussi de procéder au recrutement de certain personnel.

L’Union des associations des élus locaux, représentée par son président Alé Lô, s’est engagée à accompagner la tutelle. Mais selon M. Lô, il faut des préalables. Il a plaidé d’abord pour une hausse substantielle des fonds de dotation. «Nous estimons qu’il faut aller au-delà des 5,5% de la Tva et aller vers 10 à 15%», soutient-il. Ces ressources, indique le président de l’Uel, permettront de doter davantage les hôpitaux, les postes de santé d’équipements. Elles vont permettre également aux Collec­tivités locales de prendre en charge réellement la compétence santé. Car, souligne le président de l’Uel, en milieu rural, «beaucoup de matrones travaillent bénévolement et je pense qu’il faut y mettre un terme».
Alé Lô a aussi axé son intervention sur la nécessité pour les acteurs de mettre en place un bon cadre de concertation au niveau des districts pour que tous les acteurs puissent discuter et dérouler le programme de développement de la santé défini par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour l’intérêt des populations. Car, selon lui, «le moment est venu de renforcer la coopération au niveau local». Ainsi, il a exhorté l’E­tat a hâté le pas en ce qui concerne la phase 2 de l’Acte 3. «Il nous faut une cohérence territoriale pour qu’on puisse réfléchir sur une carte sanitaire pour dérouler cette politique nationale de santé et permettre à chaque acteur de jouer son rôle.»
L’Usaid, qui a organisé cet atelier en partenariat avec Chilfund, a reconnu le rôle important des Collec­tivités locales pour l’atteinte des objectifs de santé, en particulier de la Couverture maladie universelle (Cmu) au niveau communautaire. Fort de ce constat, l’Ong qui travaille dans ce domaine à travers son projet Programme santé composante, santé communautaire (Pssc) a invité ces deux acteurs, ministère et Collec­ti­vités locales, à relever les défis en clarifiant les responsabilités de chacun des différentes parties prenantes dans la gestion de la santé communautaire.
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