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Boileau Loko, représentant résident du Fmi au Sénégal: L’électricité et le secteur privé sont indubitables à l’émergence
Publié le mardi 28 avril 2015  |  Sud Quotidien
Boileau
© aDakar.com par DF
Boileau Loko, représentant résident du FMI au Sénégal




La clef de voûte pour l’émergence du Sénégal, c’est sans doute une bonne disponibilité de l’électricité et un dynamisme avéré du secteur privé. C’est l’avis de Boileau Loko, l’économiste financier du Fonds monétaire international (Fmi). Il animait vendredi dernier, à la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) une conférence publique sur ‘’les leviers de développement économique des pays africains’’, dans le cadre des «vendredis de Supdéco».

L’expert en économie financière résident au Sénégal du Fonds monétaire international Boileau Loko se veut clair sur la question de l’émergence du Sénégal. «L’économie sénégalaise ne pourra pas atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé en termes de développement socioéconomique tel que libellé dans le Plan Sénégal émergent (Pse), sans une réduction au préalable du coût de l’électricité, et une revitalisation du secteur privé de manière générale».

Il animait le vendredi dernier, une conférence publique sur ‘’les leviers de développement économique des pays africains’’, à la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCiad) dans le cadre des vendredis de Sup déco Dakar.
«Le pays ne pourra pas atteindre le taux de croissance de 7 ou 8% si rien n’est fait dans le secteur de l’électricité. Il va falloir très vite prendre bras le corps la question afin de produire de l’électricité suffisante et à des prix raisonnables à même d’alléger les coûts de la productivité des industries. Mais aussi en explorant d’autres sources que le fuel comme les énergies renouvelables», a-t-expliqué.

«La cherté du coût de l’électricité est décriée par bon nombre d’opérateurs. Et ceci ne milite pas faveur des investissements voulus par les autorités actuelles», a-t-il rappelé.
Au sujet de l’accompagnement du Fmi au Sénégal, il déclare: «Le FMI est en train de travailler avec les autorités sénégalaises pour accroître la croissance économique du pays et réduire la pauvreté», a dit M. Loko, tout en rappelant les objectifs de Pse à savoir «atteindre une croissance de 7 à 8 % dans les prochaines années».

Au chapitre du secteur privé, le patron du Fmi à Dakar a exhorté les autorités compétentes à investir le secteur privé qu’il soit national, sous régional tel que régenté par les textes communautaires de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour booster la croissance économique».

Car, selon lui, «pour endiguer la pauvreté, il faut soutenir les petites initiatives, regroupées au sein des petites entreprises. Y investir, c’est toucher le social. C’est en soutenant ces initiatives qu’il est possible de se développer et ainsi développer», a-t-il soutenu. Il a soutenu mordicus l’impérieuse nécessité de faire de la gestion participative un viatique pour l’émergence.

Mais, précise-t-il «cela passe inéluctablement par de profondes réformes déjà enclenchées pour assainir et harmoniser l’environnement des affaires». Outre, relève-t-il «la construction d’infrastructures répondant aux normes internationales dans tous les maillons de la vie active, notamment, les infrastructures routières, ferroviaires, et surtout dans les Technique de l’information et de la communication (Tic)» a-t-il listé. S’agissant des TICS, l’économiste du Fmi indique que «celles-ci ont beaucoup contribué à création d’emploi en Afrique. Par conséquent, se secteur doit être exploré davantage pour réduire la pauvreté et ainsi constituer une source de revenus aux nombreux jeunes en quête d’emploi».

Il a par ailleurs relevé «la bonne stabilité macroéconomique du pays», tout en invitant les gouvernants à faire «beaucoup plus preuve de transparence dans la gestion affaires publiques».
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