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Elimination du paludisme au Sénégal : «C’est possible d’y arriver», selon Pr Awa Marie Coll Seck
Publié le mardi 28 avril 2015  |  Le Quotidien
Ébola:
© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire
Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale.




La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est encore une occasion pour le Sénégal, d’engager une campagne «Zéro paludisme» pour aller vers l’élimination de la maladie d’ici quelques années, a soutenu le ministre de la Santé et de l’action sociale, Pr Awa Marie Coll Seck.

«Cette dynamique est déjà engagée parce que nous avons commencé au Nord dans la région de Saint-Louis, notamment le département de Richard-Toll où il n’y a presque plus de malades de paludisme», a-t-elle dit au reporter de l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Elle s’exprimait samedi en marge de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme coïncidant avec les 20 ans du Programme national de lutte contre le paludisme.
En 2014, la cérémonie officielle de la Journée mondiale a été organisée à Richard Toll pour mettre en exergue les résultats obtenus par la région nord.
«Il est possible d’aller vers l’élimination de la maladie puisqu’aujourd’hui, Il y a une nette diminution du taux de prévalence du paludisme puisque de 36% en 1995, on est arrivé à une prévalence de 3% en 2015», a-t-elle souligné.
Une diminution est également notée par rapport à la mortalité puisque les médicaments qui traitent la maladie à base d’Artémésine et les antipaludiques (Act) sont disponibles partout au Sénégal et donnés gratuitement dans les structures de santé, selon le ministre.
Il y a également «la qualité dans le diagnostic» avec l’introduction du Test à diagnostic rapide (Tdr). «La panoplie complète est faite avec la distribution de Mousti­quaires im­prégnées à longue durée d’action (Milda), les pulvérisations intra-domiciliaires et la prévention chez les enfants», a ajouté Awa Marie Coll Seck.
Ainsi, «beaucoup d’efforts ont été faits dans le domaine de la recherche avec des équipes de chercheurs qui ont apporté leurs contributions pour que l’Oms fassent des recommandations aux pays», a-t-elle ajouté.
Le ministre de la Santé et de l’action sociale a félicité tous les acteurs qui se sont engagés depuis 20 ans dans la lutte contre le paludisme, notamment ses prédécesseurs à la tête du ministère de la Santé et les coordonnateurs qui se sont succédé à la tête du Pnlp.
«Chacun a apporté sa contribution à l’édifice que nous avons construit dans le cadre de cette lutte pour prétendre aujourd’hui arriver à une élimination dans un avenir proche», a-t-elle dit.
Pour Awa Marie Coll Seck, «la continuité est un terreau essentiel de la réussite des programmes».
C’est pourquoi, elle a invité à une «dynamique multisectorielle» pour réussir les interventions et relever les défis de mobilisation et de pérennisation des ressources mais également la recherche de mesures plus efficaces dans les régions à forte endémicité ou en voie de pré-élimination.
Le Pnlp a adopté un cadre stratégique 2014-2018 qui repose sur six axes fondamentaux constituant les piliers de l’architecture des interventions pour aller vers la pré-élimination.
Il s’agit de l’accès aux soins de qualité pour tous, la gestion axée sur les résultats, l’amélioration de la gouvernance sanitaire, la recherche de complémentarité, la synergie avec les autres services et programmes du ministère et l’appui des partenaires et des autres secteurs de développement.
L’objectif pour le Pnlp est d’arriver à une réduction de la morbidité liée au paludisme pour atteindre le seuil épidémiologique de pré-élimination et à une réduction de la mortalité liée au paludisme de 75% d’ici 2018.



Baisse des taux de mortalité et de morbidité à Diourbel

«Au 1er trimestre de l’année 2015, 16 559 cas suspects ont été enregistrés à Diourbel, les 3 972 ont été confirmés par Tdr. 87 cas graves ont été notés, dont un seul décès. Le département de Mbacké vient en tête avec 38 cas graves à Touba et 16 cas dans le reste du département de Mbacké.» La révélation est de Serigne Ndiaye, superviseur des soins de santé primaires à la Région médicale et point focal du Palu.
Il réagissait lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme organisée au collège Cemt. Serigne Ndiaye note que le paludisme a connu un recul. Ce recul, à son avis, s’explique par «les bonnes stratégies mises en place dont la Couverture universelle en moustiquaires».
Sur le choix d’une école, Coumba Dièye, la responsable du Service de l’éducation pour la santé explique : «Nous pensons que ce sont les enfants qui vont servir de relais dans leurs familles. Ils vont grandir avec ces comportements favorables, qui vont nous permettre de vaincre définitivement le paludisme au Sénégal.»
Les élèves ont suivi assidument un cours sur le paludisme avec les avis éclairés de spécialistes.
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