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Le Parti Socialiste se cherche un secrétaire général national Le Congrès du (6 et 7 Juin) doit permettre au Ps de choisir entre Ousmane Tanor Dieng et Aissata Tall Sall Photo: Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général national du Parti Socialiste |
Les Socialistes ne veulent point entendre faire l’apologie de la transhumance politique, quel que puisse être le théoricien. Ils ont répondu hier à la coalition Macky2012 en réaffirmant que ce phénomène ne peut être justifiable.
La réunion de son Secrétariat national exécutif (Sen) a été hier l’occasion pour le Parti socialiste de répondre à la coalition Macky2012 et à certains collaborateurs du chef de l’Etat qui leur rappelaient leur passé. Pour «clore le débat», le porte-parole adjoint des Socialistes, Me Moussa Bocar Thiam, a réaffirmé la position du bureau politique sur cette question. «Pour le Ps, la transhumance est inacceptable, inexcusable et indéfendable», a-t-il insisté. Le maire de Ourossogui a voulu faire savoir que l’interlocuteur de sa formation politique, membre de la coalition Benno bokk yaakaar, reste le président de la République, Macky Sall et «non pas Macky2012». L’instance exécutive de considérer que les urgences sont ailleurs, notamment dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse), la prise en charge de l’émigration clandestine par l’Union africaine et la résolution de la crise scolaire. Ousmane Tanor Dieng et ses camarades demandent ainsi aux enseignants de tout faire pour sauver l’année scolaire par une reprise des cours pour le bonheur des enfants et des parents d’élèves. Pour Me Thiam, cela ne signifie pas «un abandon des revendications», mais plutôt l’application «du droit à l’éducation» qui n’est pas moins important que celui «d’aller en grève».
«Le terme année blanche doit disparaître de notre vocabulaire»
Quoi qu’il en soit, dit le Ps, l’année scolaire doit être validée. «Le terme année blanche doit disparaître de notre vocabulaire», a martelé son porte-parole. A ses yeux, cela ne va même servir les enseignants encore moins le pays tout entier. Répondant aux syndicats d’enseignants qui revendiquent l’application du protocole d’accord signé le 17 avril 2014, le chef de l’Etat a émis l’éventualité d’une année blanche. C’était lors du Conseil présidentiel sur le pacte de stabilité sociale. Macky Sall a soutenu qu’il n’est pas question de consacrer l’essentiel du budget du pays à 1% de la population que sont les fonctionnaires, quitte à compromettre les études des élèves pour cette année.
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