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Sénégal: le chef de l’Etat appelle les enseignants, en grève depuis décembre, à cesser leur mouvement
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  AFP
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© aDakar.com par DR
Conseil présidentiel sur le Plan d’actions du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique
Dakar, le 21 Avril 2015 - Le président Macky Sall a présidé le Conseil présidentiel sur le Plan d’actions du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (PNSSEE). Plusieurs membres du gouvernement et responsables syndicaux étaient autour du chef de l`État.




Dakar, 22 avr 2015 (AFP) - Le président sénégalais Macky Sall a appelé les enseignants du primaire et du secondaire, en grève cyclique depuis décembre pour exiger le respect d’accords signés avec l’Etat, à arrêter leur mouvement, ont rapporté mercredi les médias publics.
Le président Sall affirme compter sur un "sursaut patriotique" des enseignants pour éviter que l’année scolaire 2014/2015 soit considérée comme nulle pour les élèves dans le public, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS).
"J’ai en face de moi des patriotes qui sont conscients de leur rôle historique consistant à défendre et à préserver l’école sénégalaise", a ajouté Macky Sall, lors d’une réunion avec les syndicats, selon l’APS.
Le chef de l’Etat a reconnu la légitimité des revendications des enseignants mais "il leur a rappelé" qu’elles ne sont pas les seules à l’être, a indiqué le quotidien pro-gouvernemental "Le Soleil".
"Le patronat, les chômeurs, qui veulent travailler, les agents de santé et les paysans aussi ont des revendications. Il revient donc à l’Etat d’arbitrer entre toutes ces revendications légitimes. Il faut que les enseignants le comprennent", a dit M. Sall, cité par ce journal.
Les syndicats d’enseignants du primaire et du secondaire observent depuis fin décembre des arrêts de travail pendant plusieurs jours dans la semaine pour exiger le respect d’accords signés avec le gouvernement en février 2014.
Ces accords sont notamment liés à l’intégration de certains corps comme les volontaires et les vacataires dans la fonction publique, la formation et les logements et à des indemnités.
"Le gouvernement avait dit que ces accords sont réalistes et réalisables", a affirmé mercredi à l’AFP Abdoulaye Ndoye un responsable des syndicats d’enseignants qui met en cause "l’absence de volonté politique" pour régler les problèmes.
Le ministre chargé de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, a récemment menacé de couper les salaires des grévistes.
mrb/jlb


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