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Le Quotidien N° du 12/11/2013

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Mbaye Niang, gérant du bar Piano Piano, sur l’affaire des présumées lesbiennes : «Ce qui s’est réellement passé» Imprimer E-mail
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Le Quotidien




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Le bar Piano Piano, sis sur la route de l’aéroport, est secoué par une affaire de pratiques lesbiennes entre des filles, qui célébraient un anniversaire dimanche aux alentours de 2h du matin. Mais selon le gérant du lieu, toute cette histoire est cousue de fil blanc, parce que les filles en question étaient accompagnées de leur copain et avaient réservé leur table comme les autres. Tout est parti, selon lui, d’une querelle entre l’une des filles et un agent de police, qui l’a par la suite traînée dehors pour l’embarquer. Ce que les autres filles ont voulu empêcher.
Votre bar aurait abrité une soirée anniversaire de lesbiennes dimanche soir, comment une scène de ce genre a-t-elle pu se produire ici ?
J’ai franchement été choqué d’entendre que le bar Piano Piano a abrité une soirée anniversaire de lesbiennes, qui se seraient données en spectacle, par la suite, en faisant l’amour publiquement. On est tous doté de bon sens, quand même. Comment dans un lieu public comme ça, fréquenté par des personnes respectables, des filles peuvent s’adonner à ce genre de spectacle ? Il suffit juste de réfléchir un peu, pour savoir que c’est de l’intox.
Mais pourquoi alors les filles ont été appréhendées par la police ?
Je sais qu’il y a un des policiers qui s’est introduit à l’intérieur du bar, au moment où ses autres collègues étaient dehors. Ce policier s’est dirigé à l’endroit où des filles avaient effectivement réservé une table, avec leur copain, comme tous les clients, afin de fêter leur anniversaire. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre lui et l’une des filles, mais je sais que l’une d’elles a insulté le policier. Ensuite, l’agent l’a traînée dehors pour se diriger avec elle, vers le véhicule de la police. C’est en ce moment que les autres filles se sont levées pour aller secourir leur amie. Le policier les a alors toutes embarquées, c’est comme ça que l’histoire s’est passée. Alors j’ai été surpris d’entendre des relations sexuelles en public ici. C’est invraisemblable, parce que le bar n’a pas de chambre ni un endroit où on peut faire des choses de ce genre. En plus, il y a des videurs qui veillent particulièrement à ce genre de dérapages et ils n’acceptent pas ce genre de pratiques ici.
Vous avez été auditionné ce matin (hier) au commissariat de police de Dakar, qu’est-ce qu’on vous reproche concrètement ?
Non, c’est juste qu’ils m’ont demandé ce qui s’est passé avec l’histoire des filles. Je leur ai dit exactement ce que je vous ai raconté. Je leur ai dit qu’il n’y a jamais eu de scènes obscènes dans ce bar, fréquenté au moment de l’incident, par 250 personnes. J’ai expliqué au commissaire qu’il y a eu certainement un contentieux entre l’agent de police et l’une des filles. Il y a eu échanges de propos et la fille l’a insulté. Des insultes d’ailleurs que tout le monde a entendues. C’est par la suite que l’agent l’a traînée dehors pour l’embarquer. C’est ce que j’ai dit au commissaire de police.
La police ne vous a pas menacé de fermer le bar par exemple ?
Fermer ? Et pourquoi elle le ferait ? Ce bar est dans les règles. Nous disposons d’une licence d’exploitation en bonne et due forme. Nous nous acquittons de toutes les taxes et autres obligations fiscales. Nous interdisons toute pratique contraire à nos mœurs. Il y a des vigiles qui veillent scrupuleusement sur les faits et gestes des uns et des autres et ils n’hésitent pas à faire sortir les contrevenants aux règles établies ici. C’est un bar encore une fois, fréquenté par des personnes responsables, qui ont parfois besoin de décompresser après le travail. Rien d’obscène n’est autorisé ici, alors il ne faut pas que les gens racontent des histoires pour essayer de ternir l’image de Piano Piano.
Et pour les filles qui ont été appréhendées ? Vous avez de leurs nouvelles ?
Je sais qu’elles ont été entendues sur procès-verbal comme moi d’ailleurs. Sans doute, elles vont être déférées au Parquet, mais je ne sais pas franchement pas sur quelle base, elles le seraient…

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