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Erosion côtière: la directrice de l’Environnement propose un plan global de riposte
Publié le lundi 20 avril 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La Banque mondiale compte accompagner le Sénégal dans la protection et l'adaptation des zones côtières vulnérables, afin de stabiliser les côtes, a indiqué Marilyn Diarra, directrice de l’Environnement et des Etablissements classés, proposant un plan global pour sauver les côtes sénégalaises.

‘’Il faut des études poussées pour nous dire qu’elles solutions apportées à ce type de côte parce que toutes le côtes ne sont pas les mêmes ainsi que leur fonctionnement. Il y a des spécificités différentes au Nord comme au Sud’’, a indiqué Mme Diarra.

Elle présentait, samedi à Saly( Mbour), au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, les ouvrages de protection des plages à Saly, en marge d’un atelier de formation des journalistes sur les changements climatiques.

''Ces études, selon elle, permettront de savoir qu’elles sont les meilleures solutions possibles''. ‘’Il n’y a pas des solution idéales dans la mesure où, il y a des houles qui viennent éroder la côte, c’est très difficile de trouver des solutions idéales’’, a-t-elle relevé.

Elle a signalé qu’en stabilisant les côtes, ''il ne faut pas en endommager d’autres il faut donc voir les répercussions en amont et en aval pour ne pas transposer le problème ailleurs''.

‘’Saly est agressée par deux houles, celle du nord et du sud qui enlève tout à leur passage’’, a t- elle ajouté.

Deux brise-lames construites pour un montant de plus de 900 millions de francs CFA, avec une piste d’accès qui constitue la porte entre les deux. A la fin, la piste en latérite qui servait de porte d’entrée a été retirée.

‘’Les brise-lames ne sont pas des digues mais, des édifices qui permettent de briser l’énergie de la vague, de dissiper cette énergie, de la casser afin que le sable au lieu qu’il soit pris par la vague, soit déposé sur la plage’’, a expliqué Mme Diarra.

''Pendant huit mois de l’année, le sable vient de la Mauritanie et se dispose sur le sud à travers un courant de dérive littoral qui se forme et permet aux sédiments de se disposer sur la plage. Quand la houle est très forte, les plages sont détruites c’est pourquoi nous avons pensé à édifier ces brise-lames’’, a t- elle indiqué.

Selon la directrice de l’Environnement, ''les brise-lames doivent être prolongés sur toute la partie sud, du point de vue économique. Mais aussi, ils créent des écosystèmes marins, ce qui amène un élément de plus à la biodiversité''.

''Plusieurs digues ont été érigées par les hôteliers. Cela arrête le transit du sable vers les plages, alors que, par rapport aux sédiments, les brise-lames ont un effet moins amoindri car, ils permettent d’engraisser les plages, mais laissent circuler les sédiments’’ selon Mme Diarra.

Elle a affirmé si on veut faire des brise-lames de ce type, ''il faut savoir quel segment côtier on veut protéger, parce qu’il arrive d’investir tout un secteur qui, du point de vue économique''.
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