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Négociations Enseignants-gouvernement : L’Etat publie des actes de reclassement
Publié le jeudi 16 avril 2015  |  Le Quotidien
Viviane
© aDakar.com par DF
Viviane Bampassy ministre de la Fonction publique et de la Rationalisation des effectifs




Sur la dernière ligne droite pour la délivrance des actes individuels des enseignants, le directeur de la Fonction publique a fait face hier à la presse. Nouhou Demba Diallo a fait le point sur l’opération «Coup de poing» et sur les autres revendications des syndicats d’enseignants.

Le gouvernement est sur le point de satisfaire l’une des revendications des syndicats d’enseignants. L’opération «Coup de poing» sur la délivrance des actes individuels qui déterminent les statuts des enseignants est en phase de finalisation. «A la date du 31 mars, nous avons traité, suivant le mode que l’on appelle «Coup de poing», 3 515 projets qui représentent 27 mille 549 actes individuels d’enseignants», a assuré le directeur de la Fonction publique, Nouhou Demba Diallo, en conférence de presse hier.

Cette revendication des syndicats d’enseignants a fait l’objet d’accord avec le gouvernement le 17 février 2014. Les dossiers sont en instance de signature dans le bureau du directeur de la Fonction publique avant d’être présentés au ministre. Des dossiers reçus des syndicats à l’issue de tournées dans le pays attendent tous d’être traités. Pour aller plus vite dans cette opération, le directeur des Services législatifs du secrétariat du gouvernement s’est déplacé au ministère de la Fonction publique pour procéder à la numérotation des actes. Pour ces papiers, la seule notification à l’intéressé permet la mise en vigueur de la décision, a souligné Amadou Ngom. La mise en ligne sur le site du ministère sert cette fois-ci de mode de notification. La numérisation prévue dans les mois à venir va permettre de dématérialiser toutes les autres procédures à venir.

Origine des lenteurs
Avec l’aboutissement de cette opération, Nouhou Demba Diallo a appelé les syndicalistes «à prendre la pleine mesure des efforts du gouvernement sur les revendications qui les concernent et le traitement diligent qui en a été fait pour en tirer les conséquences». Exprimant une volonté de sortir de la crise dans laquelle l’école se trouve, il a avancé : «La revendication des enseignants, c’était la délivrance des actes.»
Profitant de cette tribune, M. Diallo est revenu sur les différentes étapes qui causent ces lenteurs. Avant d’atterrir à la direction de la Fonction publique, les actes passent par quatre étapes. Ensuite, les dossiers sont contrôlés au bureau des visas. La Cellule de contrôle de la masse salariale donne son cachet et l’envoie à la direction du Budget où il est vérifié et visé. Le contrôle financier fait une dernière vérification avant que l’acte ne revienne à la direction de la Fonction publique. A son tour, le Cabinet du ministre fait un dernier contrôle et le ministre signe. Le secrétariat général du gouvernement procède ensuite à l’enregistrement des actes. De plus, explique Nouhou Demba Diallo, la loi du nombre cause en grande partie les lenteurs. «Plus de 64% des effectifs de la Fonction publique sont des enseignants qui sont gérés par le chef de la division des enseignants qui a huit agents pour cela. Nous avons pensé étoffer cet effectif, mais nous étions un peu limités par l’étroitesse des locaux», a-t-il ajouté. Le problème du personnel va être réglé avec le déménagement de la direction générale de la Fonction publique dans un immeuble plus grand, a-t-il assuré.


Absence de l’Etat à la rencontre avec les syndicats samedi dernier
Le directeur de la Fonction publique évoque un «quiproquo»
La rencontre prévue entre les syndicalistes et l’Etat qui a capoté du fait de l’absence du gouvernement ne relève pas de «l’irrespect». D’après le directeur de la Fonction publique, c’est plutôt une incompréhension qui a prévalu. Nouhou Demba Diallo a expliqué que c’est le Comité du dialogue social, secteur éducation, qui avait demandé, la veille, aux membres du gouvernement qui devaient assister à la réunion de leur laisser discuter d’abord avec les syndicalistes avant de venir. Selon lui, tous les ministres concernés étaient dans leurs bureaux à 10 heures samedi dernier, attendant le signal du comité pour rejoindre la rencontre.
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