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Arrestations arbitraires et détentions en secret en Rdc: Y en a marre et cie se radicalisent contre Kabila
Publié le mercredi 15 avril 2015  |  Sud Quotidien
Y en a marre
© aDakar.com par Y en a marre
"Y en a marre" constitue un pool d`avocats pour la défense de Malal Talla
Dakar, le 20 Juin 2014- Le rappeur et membre de "Y en a marre" Malal Talla, alias "Fou Malade" a été placé sous mandat de dépôt pour des propos jugés "outrageants" envers la police. Le rappeur avait parlé, lors d`une cérémonie tenue à Guédiawaye, en présence du ministre de l`intérieur et des autorités de la police, de la corruption qui gangrène la police nationale. "Y en a marre" et un pool d`avocats ont tenu une conférence de presse sur cette affaire.




Les organisations de la société civile, dont le mouvement Y’en a marre, Amnesty international, Article 19, tout comme la Sidh et autres, ont déclenché depuis hier, lundi 13 avril, une vaste campagne en faveur de la libération de jeunes défenseurs congolais des droits humains arrêtés en République démocratique du Congo (Rdc). Face à la presse, Fadel Barro, Seydi Gassama et cie ont annoncé de grands rassemblements, ce 30 avril prochain, devant les consulats de la Rdc à travers le monde.

Que le régime du président congolais Kabila se le tienne pour dit ! Les organisations de la société civile africaine comptent lui mettre la pression pour faire libérer les jeunes défenseurs congolais des droits humains, détenus depuis un certain temps à Kinshasa (République démocratique du Congo).

Face à la presse hier, lundi 13 avril, le mouvement Y’en a marre, Amnesty international, Article 19, tout comme la Sidh et autres, ont annoncé une vaste campagne pour éviter que le gouvernement congolais tue l’espoir de démocratie qui est en train de naitre au Congo. Selon Fadel Barro, l’un des Y’en a marristes arrêté puis libéré et expulsé le mois dernier du Congo, hormis les grands rassemblements à travers le monde et la pétition en ligne, «nous allons déposer des lettres de contestation, mais aussi exiger leur libération. Nous allons surtout saisir la communauté internationale, à travers ses instances, notamment la Comission africaine des droits de l’homme, les Nations Unies à travers le Comité contre les détentions et arrestations arbitraires». Pour lui, il est question de faire monter la pression pour que les jeunes soient libérés sans condition.

Lui emboitant le pas, Seydi Gassama, représentant d’Amnesty international Sénégal, a fustigé quant à lui le mutisme des pays africains et de la communauté internationale. Pour le droit-de-l’hommiste, «si on fait preuve de lâcheté, cet espoir de démocratie qui naît chez les jeunes en Rdc va mourir». Pour ce faire, M. Gassama a indiqué qu’Amnesty compte s’investir à fond pour activer tous ses contacts afin que tous les militants arrêtés puissent être libérés.

Toutefois, les organisations de la société civile se disent inquiètes du sort des détenus du pouvoir de Kabila. De l’avis de Fadel Barro, «ce qui nous inquiète, c’est qu’il n’y ait pas de motifs d’inculpation et qu’on ne sait même pas si leurs familles ont accès à eux». Pour lui, le pouvoir continue d’intimider les jeunes congolais et à vouloir arrêter le sifflet de Filimbi. Pour autant, Fadel Barro a prévenu que «le président Kabila et le ministre de la Justice congolaise seront les principaux responsables de tout ce qui leur arrivera». Mieux, «ils seront poursuivis si jamais ils sont tués ou torturés. Les instances existent et au moment venu, nous allons les poursuivre», a-t-il assuré.
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