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Des organisations vont saisir l’UA pour la libération des militants "pro-démocratie" congolais
Publié le mardi 14 avril 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Raddho, supervise les élections




Des organisations de la société civile, des associations de défense des droits de l’homme au premier plan, ont promis lundi à Dakar de saisir l’Union africaine (UA) dans le but d’obtenir la "libération immédiate" des militants congolais "pro-démocratie" arrêtés depuis le 15 mars dernier en République démocratique du Congo (RDC).


Des membres du collectif "Filimbi" (NDLR : le sifflet, en swahili) sont "en détention au secret, en RDC", a dit Seydi Gassama, le directeur exécutif de la section sénégalaise de l'ONG Amnesty International.

"Nous allons saisir l’UA (…) pour la libération immédiate des activistes pro-démocratie congolais arrêtés sans inculpation et détenus au secret à Kinshasa et à Goma, en RDC", a déclaré M. Gassama lors d’une conférence de presse.

Le mouvement "Y en a marre" du Sénégal, l’ONG Article 19 et d’autres organisations de la société civile représentées à la conférence de presse déclarent mener ensemble, depuis le 30 mars, une "campagne" en faveur de la libération des jeunes Congolais.

L'UA sera saisie à cet effet, selon Seydi Gassama, qui a dénoncé "le mutisme" de l’organisation continentale sur "les violations des droits humains" en RDC.

Il annonce qu’"une pétition sera lancée en Afrique, en Europe et partout où il y aura des défenseurs des droits" humains, en vue de la libération des jeunes arrêtés.

Une partie de la "campagne" consistera à "envoyer des messages de solidarité aux détenus, à travers les réseaux sociaux", a-t-il dit, qualifiant de "fantaisiste" la déclaration des autorités congolaises selon laquelle les personnes arrêtées cherchaient à déstabiliser la RDC.

Dans le cadre de l’initiative visant la libération des détenus, des manifestations publiques seront organisées au Sénégal, au Burkina Faso et dans les autres pays, le 30 avril prochain, a annoncé M. Gassama.

Fadel Barro, le coordonnateur de "Y en a marre", qui avait été arrêté en compagnie des jeunes Congolais, à Kinshasa, puis libéré quelques jours plus tard, a dit n’avoir aucune nouvelle de ses ex-compagnons d’infortune.

"Nous ne savons rien de la situation des détenus jusqu’à présent. Combien sont-ils actuellement ? Au début, nous étions une trentaine", a-t-il réagi lors de la conférence de presse. "Joseph Kabila et son ministre de l’Intérieur seront responsables de tout ce qui arrivera aux détenus", a soutenu Fadel Barro.

Trois militants de "Y en a marre", des membres du mouvement burkinabè "Balai citoyen" et du collectif "Filimbi" avaient été arrêtés lors d’une conférence de presse, le 15 mars, à Kinshasa.

Le climat politique est actuellement tendu en RDC. Le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, est soupçonné par l'opposition et la société civile congolaises de se préparer à l'élection présidentielle de 2016, ce que ne lui autorise pas la Constitution du pays.
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